Café 52 au Grand Powers
« Paris 8e : déjeuner « light » au Café 52 »
Cet hôtel de charme, entièrement rénové, avec ses cinquante chambres au calme, quoique toutes proches des Champs-Elysées, abrite une table boudoir, proche de son bar, de qualité. Aux commandes, le jeune Victor Benitah, qu’on vit en salle à la Cour Jardin du proche Plaza Athénée, et Maxime Raab, qui fut le second de Jean-Yves Leuranguer au tout voisin Fouquet’s, mènent ce Café 52 avec entrain. On sert là une cuisine légère, alerte, un brin fusionnante et végétale, gentiment passe-partout.
Smorrebrod de saumon mariné et avocat, velouté de carottes au lait de coco et graines de kasha, dim sum à la cantonaise et assiette du jardinier au fromage de chèvre font des récréations « light » de qualité. On ajoute, en guise de mets « solides », le bar à la citronnelle et au wok de légumes, le poulet jaune avec sa déclinaison de courge Butternut ou encore le filet de boeuf au jus de porto et pommes darphin qui passent sans mal.
On glisse sur les jolis crus de Loire servis au verre et, en dessert, outre un « non guilty » très explicite (yaourt grec non sucré et fruits de saison), des pâtisseries signées Christophe Michalak, dont l’exquis et gourmand « chocolat noisettes ». A découvrir.