4

L'Atlantide 1874

« Nantes : Guého le généreux »

Article du 26 décembre 2018

Julien Pecaud, Jean-Yves Guého et le flambage © GP

De Jean-Yves Guého, on vous a conté la saga de voyageur magnifique puis le déménagement dans une ancienne demeure de pierres grises du XIXe siècle, juste à côté du musée Jules Verne et de la statue de Sainte-Anne. De là, Nantes la grise, Nantes la sourcilleuse, Nantes la voyageuse se dévoile et se déploie en liberté et en majesté. Guého, que l’on connut jadis, il y a bien longtemps, à la Nouvelle Orléans, alors qu’il oeuvrait au Méridien pour Marc Haeberlin, le trois étoiles d’Illhaeusern, fut aussi son ambassadeur gourmand à Hong-Kong où naquit sa fille Noémie qui relaye aujourd’hui en salle sa maman Nathalie, alsacienne d’origine.

Saint-jacques, truffes et céleri © GP

Sur sa butte de la rue de l’Hermitage, Jean-Yves joue la générosité mariée à la créativité, liant terre et mer avec brio, réalisant des assiettes jolies et bonnes où s’expriment ses terroirs successifs. On aime les œufs brouillés en coque et les huîtres aux truffes et pied de porc plus émulsion de truffe en liminaire. Comme les saint-jacques aux truffes et risotto de céleri, la lotte aux épices cantonaises avec pulpe et salsifis rôtis, plus jus aillé et l’encornet farci au chorizo.

Lotte, salsifis, encornet © GP

On se régale encore avec la belle assiette d’oie et de canard avec magret et cou d’oie, plus moelleux foie gras de canard poêlé qui, comme le reste, conte un itinéraire, des racines, une démarche et une histoire. Et on ajoute les jolis vins proposés par Julien Pécaud. Ce sommelier compétent et malicieux, futur gendre de la maison, s’attelle avec brio à flamber en salle de belle manière ce beau dessert d’enfance que constituent les bananes fressinettes au rhum avec leurs gaufres moelleuses, leur chantilly vanillée, leur glace rhum/raisin.

Assiette d’oie et foie gras de canard © GP

Un fruité et racé muscadet le Fief du Breil de Jo Landron, un saumur rouge plein de tact du château de Fosse-Sèche « réserve du Pigeonnier » d’Adrien et Guillaume Pire ou encore un languedoc rouge du domaine de Montcalmès en Terrasses du Larzac vous font partir en voyage. Quelles belles envolées promeut une balade gourmande sur l’estuaire de la Loire sur le bateau enchanté de l’Atlantide!

Gaufre et fressinettes © GP

L'Atlantide 1874

Butte St Anne, 5 Rue de l'Hermitage
44000 Nantes
Tél. 02 40 73 23 23
Menus : 32 (formule, déj., sem.), 40 (déj.), 50 (dîn. sem.), 70, 100 €
Carte : 120-180 €
Horaires : 12h-14h, 19h30-21h45
Fermeture hebdo. : Dimanche
Site: www.restaurant-atlantide.net

A propos de cet article

Publié le 26 décembre 2018 par

L'Atlantide 1874” : 4 avis

  • serge2

    Monsieur POULET quelqu’un qui met une photo de Jean Troisgros en bandeau de son site ne peut être tout à fait mauvais. mais je maintiens mes affirmations ci-dessus. le problème dans ses plsts , ce n’est pas ce qui manque, mais ce qu’il y a en trop. un signe qui ne trompe jamais

  • serge

    Monsieur POULET quelqu’un qui met une photo de Jean Troisgros en bandeau de son site ne peut être tout à fait mauvais. mais je maintiens mes affirmations ci-dessus. le problème dans ses plsts , ce n’est pas ce qui manque, mais ce qu’il y a en trop. un signe qui ne trompe jamais

  • Le goût se cultive aussi bien que l’esprit. A priori, il y a un intervenant qui ne possède ni l’un ni l’autre pour émettre un avis aussi négatif à l’encontre de JY Guého, surtout sans aucune référence datée de son hypothétique vécu !
    Pour ma part, j’ai fait deux escales à l’Atlantide. La première, le 14 novembre 2015 avec notamment une Grouse d’Ecosse, panais rôtis, frit et pulpe, jus corsé, d’anthologie, et le 19 février 2016, avec un excellent menu Truffe en version complète à 118 € 00.

  • serge

    Guého strictement aucun talent, ni intérêt par contre ICI dont vous avez parlé ici c’est très bien et LULU rouget au top!

Et vous, qu'en avez-vous pensé ? Donnez-nous votre avis !

L'Atlantide 1874