Les Rigadelles
« Goulven: une auberge pour le plaisir »
C’est l’aube du pays des Abers. Le Léon est là en embuscade. Nous sommes ici entre Brest et Morlaix. L’auberge est coquine, l’accueil vertueux, le lieu ludique. Aux commandes: la grande Caroline Madec, dont les parents produisent les fameuses Prat-Ar-Coum à Lannilis, et son mari Stéphane Feurer, qui géra jadis la Fermette Marbeuf à Paris. Ils ont choisi le bonheur aux champs, à quelques pas de la mer et ont repris cette auberge de bord de route, avec ses nappes blanches, ses vieux portraits, son air de taverne de toujours et d’aujourd’hui.
On se régale de choses simples, bonnes, justes, dans un petit air de taverne grecque revue à la mode bon enfant et bretonne. Il y a là de la gentillesse, de la belle humeur, de la fraîcheur et du sérieux. Huîtres creuses ou plates signées évidemment Madec, crêpes exquises, foie gras, carpaccio de saumon, brochette de crêpe avec jambon et fromage, grillades, poissons du moment (filet de bar au far noir, dos de lieu au chorizo), magret de canard aux airelles, bavette, onglet, font carrément plaisir.
Après lecture de vos commentaires et ceux de JP COFFE, nous avons voulu partager vos expériences.
Hélas bien loi des compliments en ce mois d’Août. Les patrons étaient-ils là ? j’en doute fortement ! pour un prix de grande brasserie parisienne nous avons des entrées ou dominait fortement la feuille verte ! une annonce de plat indisponible au moment de servir ce dernier, et des crêpes ou l’aller retour sur le billig fait défaut.
Nous sommes du cru et allons à beaucoup de tables léonardes (Castel Arc’h à LILIA, l’Auberge Bel Air à BRELES, l’auberge du vieux puits à LAMPAUL PLOUARZEL, la bonne etoile à ROSCOFF, l’hotel les voyageurs à BERVEN, le chalet à SAINT POL DE LEON etc …) mais celle-ci nous a terriblement déçu et nous ne somme pas disposé à faire l’éloge de cette étape !