Le Continental

Hall du Continental © DR

Il ne pleut pas toujours sur Brest. D’ailleurs, le poète-voyageur Olivier de Kersauzon note qu’ici le ciel verse des “ larmes d’émotion ”. Jacques Prévert ne croiserait peut- être plus Barbara rue de Siam. Et le port de commerce est devenu un quai à la mode. Se doublant d’un port de plaisance, il exhibe avec Océanopolis, l’un des plus beaux aquariums du monde. Sinistrée après la seconde guerre mondiale, la cité de l’Arsenal, domaine de la marine nationale, a gardé le vieux quartier de Recouvrance, lorgne vers le château, flâne au long des allées aérées du centre. Sinon, belle, du moins carrée ou rectangulaire, donc filiforme et moderne, agréable et gourmande : telle est la grand ville – méconnue – du Finistère. Une pléiade de jeunes chefs y traitent avec doigté les produits de la région. Les artisans de qualité sont timides, mais présents et sérieux.  Le sourire, lui, est présent ici à toutes les portes.

Escaliers au Continental © DR

Pour y séjourner, une halte au coeur des choses: c’est le Continental. Ce bel hôtel années 50 avec son hall imposant, son mobilier néo-Art déco, son bar, sa galerie au premier étage ne manque pas de chic. Les chambres ont été rénovées avec ardeur, se découvrent fonctionnelles et bien équipées. L’hôtel est situé, en outre, plein centre, près de la rue de Siam, face à un square verdoyant.

Une chambre au Continental © GP