Auberge des Templiers
« Les Bézards : quand la tradition a du (très) bon »
Ce Relais & Châteaux historique, porté à bout de bras par la famille Dépée, géré aujourd’hui avec dynamisme par Guillaume, fils de Françoise et Philippe, petit-fils de Jacques le fondateur, on vous l’a déjà raconté. C’est là un pionnier de l’auberge de week-end, avec ses maisonnettes nées dans les années 1960 et suivantes dans leur parc, la grande forêt d’Orléans et ses lisières alentour, son grand chic bourgeois, son air de relais de poste du temps de jadis, qui fut une commanderie de templiers.
Les fresques sur les poutres en raconte l’existence. Le coin du feu près du bar, la cheminée avec ses fauteuils en cuir, les grandes salles à manger vitrées en dédale où l’on sert la fine cuisine du jeune Martin Simonart : rien de mieux pour se blottir à l’automne et attendre l’hiver.
On séjourne dans de belles chambres et suites cosys, qui ont su garder confort bourgeois et chic d’antan. On prépare avec minutie ses excursions aux abords: le canal de Briare et son fameux « pont-canal », la Bussière, tout voisin, son château, son musée de la pêche, son potager, la Loire à Gien, avec le château abritant un musée de la chasse flambant neuf, ses faïenceries, son vieux pont coudé sur le fleuve roi, c’est la porte à côté. Mais la Sologne, le Berry, le Sancerrois et le château de Sully, comme la belle abbaye de Saint-Benoît sont également proches.
Reste que les plaisirs du lieu, le futur spa en construction, la chaleur des salons donnent envie de paresser sur place. Qu’est-ce qui plaît dans ce lieu-dit improbable qui fait un « no man’s land » de charme sur l’ex nationale 7, désormais aux portes de l’autoroute A77 ? Un attachement à la tradition, une cave de grand choix, une cuisine câline qui excelle notamment en saison de gibier. Voilà sur quoi veille précieusement Guillaume Dépée qui incarne avec dynamisme la 3e génération présente ici même. Longue vie aux Templiers!
Nous y avons passé notre nuit de noce le 27/28 mars 1965 , et ce n’etait Pas prévu , nous nous dirigions vers Nevers et comme mon épouse a été malade durant le parcours ,nous nous sommes arrêtés à l’auberge, l’accueil a été formidable, car il était assez tard dans la soirée , on nous a logé dans l’appt. No 17 ,et si l’occasion m’emmene un jour vers les Bézards se sera avec grand plaisir que je refairais une halte.
Juste pour sourire, la chambre était à 65 francs et deux déjeuners à 9 francs la belle époque, j’ai encore la note conservé dans mon portefeuille
Étant du même nom je souhaiterais bientot venir faire un tour.
Bonne journée
Aline BEZARD