Le Cromesquis
« Aurillac : les malices de Luc Parmentier »
Luc Parmentier, angevin, marié à une native de Mauriac (Cantal), s’est installé au cœur du centre piétonnier d’Aurilllac dans un cadre moderne en étage avec vue sur une place couverte de parapluies. Le lieu est amusant, jouant le loft contemporain, le QG de copains gourmands. La manière de Luc est fort sérieuse, digne d’un élève des grands chefs de Suisse, chez qui il est passé longuement : Philippe Chevrier à Satigny, au domaine de Châteauvieux, Carlo Crisci au Cerf à Cossonay, sans oublier Georges Wenger, le discret maestro de la Gare au Noirmont, dans les Franches-Montagnes.
Les formules sont habiles, permettent de déjeuner à peu de frais, et à peine plus le soir. Nages de moules du bouchot de la baie du Mont St Michel au curry breton et tartare d’algues,médaillon de boudin noir en croûte au chutney de panais à la gentiane Couderc ou encore pintade fermière d’Aryens parfumée à la verveine et polenta à l’ancienne sont quelques uns des mets de saison, enracinés en Auvergne, qui vous attendent chez lui ces temps-ci. En prime, la tarte crémeuse et craquante chocolat-noisette avec sa crème glacée à la liqueur Tonton est à retomber en enfance.
Énorme déception, un choix à 20 euros : pavé de viande,frites,salade.
Viande immangeable….
Fortement déconseillé.