La Brasserie d'Aurillac au Grand Hôtel Saint-Pierre

Le décor © GP

Cette brasserie millésimée 1898 avec ses boiseries classées joue les institutions sages de la capitale cantalienne. La salle, sur l’arrière avec ses panneaux en noyer rococos, mérite le coup d’œil. Mais la cuisine est sage, bien vue, sous la houlette des Lavergne qui ont racheté le lieu il y a trente ans.

Tartine cantalou © GP

Saumon fumé, crème fraîche, citron confit, gambas rôties, cacahuètes grillées et légumes frais à la vinaigrette de tapenade, tartine cantalou gratinée, mesclun et copeaux de jambon ou encore pavé de lieu noir poêlé, brandade de fenouil et sauce vierge régalent sans ruiner. On oublie au passage la noix de veau poêlée au saint nectaire avec son lard grillé et ses frites maison.

Lieu noir et brandade de fenouil © GP

Le chardonnay l’authentique du Pierre Desprat se boit sans faire d’histoire, comme – mieux – la syrah « the lost vineyard » de Saint-Verny. Et, en dessert, le généreux café gourmand ou le fondant chocolat et glace passion sont bien dans le ton d’un lieu de toujours.

Café gourmand © GP