La Bouteille d'Or
« Paris : le renouveau de la Bouteille d’Or »
Cette auberge d’angle charme, sur deux étages, depuis 1631, les amoureux de Notre-Dame, sise juste en face. Deux copains, fous de Paris, le franco-arménien Vladimir Nazaryan et l’américain du Connecticut, John Rider, lui ont redonné vie. Il y a une terrasse avec vue sur la Seine et le quai, une déco contemporaine, des murs de pierres anciennes, plus un bar au premier (le Cobbler), décoré sur le thème des chaussures et des embauchoirs, plus un fumoir pour les amateurs de cigares.
La cuisine se décline selon deux formules: 27 € avec entrée et plat ou 34 € plus le dessert. Les vins au verre (vif sancerre du domaine de Chazette, joli rouge graves rustique du château les Majureaux) escortent avec aise l’oeuf bio frit, avec sa garniture basquaise, son crumble d’oignons, lardons fumés et croûtons, les coquillages en marinière, oignons fumés et persil, comme les calamars sauvages snackés et persillés, tomates coeur de bœuf et aubergines confites, fregola et vieux parmesan ou encore la poitrine de cochon fermière cuite lentement, mousseline de coco de Paimpol, tomates et oignons.
En dessert, l’éclair au chocolat bien crémé et les sorbets la mangue/passion passent tout seuls. Pratique au déjeuner, quand on a un train pour Brive à 14h35 au départ de la voisine gare d’Austerlitz.