Floderer
« Paris 10e : retour chez Floderer »
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Ne dites plus Flo, mais Floderer. Jean-Noël Dron à qui on doit la rénovation de la Maison Kammerzell et du Café Brant à Strasbourg et, entre autres belles maisons, l’Excelsior à Nancy et à Reims, a repris l’ex-Flo Paris, qu’il a revu en Floderer, selon le patronyme de son créateur et en reprenant le premier nom de la maison, marquant le retour aux origines. Ce faisant, il se place dans les pas de Jean-Paul Bucher qui fut le « restaurateur de restaurants » que l’on sait.
Chez Floderer, dans le passage des Petites Ecuries, la rénovation a eu lieu sans qu’on ne s’en rende compte: fresques, banquettes, vitraux, nettoyés, poncés, refaits, sont comme avant. Le service, remotivé, après un petit passage à vide, après les divers changements de groupe (Flo sans Bucher, Blanc, Bertrand), sourit, apporte avec prestance des nourritures de tradition.
Charcuteries authentiques, fruits de mer avec les belondines de Cadoret, les spéciales de Gillardeau, foie gras de canard maison au chutney de mirabelles, choucroute de la mer au beurre blanc et aux poissons (saumon, haddock, cabillaud), tartare frites, chateaubriand haricots verts, mais aussi kougelhopf glacé au marc de gewurztraminer et pavlova aux fruits rouges passent comme une lettre à la poste.
On n’oublie pas les jolies propositions vineuses d’une carte importante, où l’Alsace, fidélité aux origines oblige, a le premier mot, avec les Muré (riesling côtes de Rouffach, V en rouge), Lorentz, Beyer, Faller, Trimbach aux premières loges. Voilà un joli monument retrouvé.
Je ne comprends pas cet article. Jusqu’à présent, je faisais confiance aux commentaires publiés sur ce site, je serai dorénavant plus prudent.
Certes la décoration du restaurant a été revue, ça ne suffit pas à justifier une visite.
Dès l’entrée nous avons été avertis: plus de tartares, pour cause de succès paraît-il, pourtant nous étions les premiers convives à déjeuner un dimanche!
Nous nous sommes rabattus vers une salade Caesar et une salade strasbourgeoise, pour les deux un point commun: pas d’assaisonnement. En ce qui concerne la salade strasbourgeoise annoncée composée de gruyère et cervelas, (c’est une salade que j’ai l’habitude de consommer en Alsace), je l’ai commandée sans méfiance, mal m’en a pris, j’ai eu du mal à trouver des traces de gruyère dans la salade verte qui n’avait rien à faire là.
Après ce début calamiteux, nous avons battu en retraite.
Pas étonnant que la salle ait été au trois quart vide.