Joséphine à l'Hôtel Lutétia
« Paris 6e : snacking chic chez Joséphine »
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Le symbole de la rénovation du nouveau Lutétia : ce magnifique bar avec ses fresques retrouvées, sa splendide hauteur de plafond, son long comptoir chantourné, ses couleurs douces, son service vite complice, ses prestations de qualité. Le lieu est dédié à Joséphine Baker, qui fut l’une des clientèles fidèles de l’hôtel au temps des années folles. Les hautes voûtes, impressionnent, les sièges en cuir sont accueillants.
On y vient pour un cocktail (un « Rive Gauche« , avec vodka Guillotine, liqueur saint Grmain, schrub aux agrumes et céleri, champagne ou un « Tokyo Blues » au saké, yuzu, extrait de lavande « sour air », sans oublier le classique Negroni revisité, le 45 ou l’Herbalist), un café, un champagne à la coupe, plus tous les alcools, whiskies, rhums, eaux de vie blanches, mais aussi jus de fruit d’Alain Millat ou boissons douces, thés, cafés, tisanes, infusions de votre choix.
Le « plus » maison ? Un carte genre snacking chic (servie de 18h à 23h), signée du chef exécutif Benjamin Brial, qui joue là les sushis délicieux, les california rolls (de crabe, miso et radis noir), le céviche de sériole ou encore les buns de volaille. Tout cela se goûte avec délice, avant le repas et en guise de collation légère. Et les pâtisseries de l’orfèvre sucré Gaëtan Fiard sont au rendez-vous aux heures de goûter (15h-17h), feuilleté au chocolat/caramel, religieuse ou cake. Voilà un lieu beau, bon, parisien, savoureux, chicissime, à inscrire sur son carnet d’or!
Effectivement, la rénovation est réussie, l’endroit est superbe : il ressemble désormais aux autres palaces, Bristol, George V… Magnifique spa, marbre, brillant, brillant…
Parfait pour tous les riches, pas seulement les Allemands… Mais ce qui faisait le charme unique du lieu, certes un peu vieillot, désuet, a disparu. Excellentes prestations au bar et personnel aux petits soins, d’accord. Quant à ce qui nous est cher, la gastronomie, on repassera : Gérald Passédat, dont on claironne le nom pour attirer les gogos, a déjà bien du mal à assurer à Marseille ; il ne va certainement pas faire de miracles par télépathie !