Restaurant Bohrer
« Rouffach : Bohrer le rebelle »
Il est toujours le cuisinier conquérant d’Alsace, mais en version cachée, façon « bureau des légendes », espion de lui-même, caché dans toute l’Alsace, de Strasbourg à la banlieue de Mulhouse, sans abandonner son siège de Rouffach, sa maison mère. Ex grand chef patron valant deux étoiles et s’étant vu, fort injustement, retirer son unique macaron rue de l’Outre, Philippe Bohrer a passé l’éponge sur l’épisode Michelin. Chez lui, à Rouffach, au sud de l’Alsace, là où sa famille est vigneronne, régnant sur douze hectares, où il tient à la fois un hôtel et une brasserie (Julien), la table qui porte son nom raconte la cuisine qu’il aime.
A la fois élégante et alsacienne, moderne et ancrée dans la tradition : voilà ce que raconte une carte généreuse et changeante. Å’uf poché et escargots aux girolles, collection de tomates « caprese », crème glacée de petits pois et truffe d’été », schniederspätle de grenouilles et râpée de pain provençal, turbot au jus verjuté, morilles, pickles de légumes et gnocchi ou encore pavé de dorade, cappellacci au brin d’amour de brebis et tomate coeur de pigeon, crémeux aux anchois jouent une petite musique alsaco-méditerranéenne qui plaît à tous.
La ronde des beaux et grands vins d’ici et d’ailleurs suivent le mouvement, comme ce frais muscat Kastelweg d’Otter à Hattstatt, ce grandiose riesling clos Saint Hune 2006 de Trimbach, si emblématique de l’Alsace élégante et racée, ce pinot noir Bildstoecklé d’Otter, le somptueux rouge du Clos Saint Landelin aux airs de côtes de Nuits, puis les desserts à retomber enfant , tel ce « souvenir » caramel et petit beurre ou encore cette insolite et séductrice tarte soufflée aux framboises, avec chocolat blanc, truffe d’été et crème glacée de céleri vert.
Bref, du beau, du savoureux, de l’excellent. Il y a un grand chef et une maison de classe à Rouffach! Qu’on se le dise…
Bonjour, Monsieur Pudlowski nous raconte Monsieur Bohrer le rebelle, très bien mais aujourd’hui, en ce jour d’armistice je déterre la haché de guerre. En effet je serai juste et critique sur ce mon expérience du 10 novembre. Pour être bref je ne tiens pas à inviter d’éventuels néophyte au détour qu’il faudrait faire dans Rouffach afin d’éviter et non pas de si rendre dans le restaurant de M. Bohrer. Je m’en prendrai donc au chef et sa brigade « et aussi à l’ombre de M. Bohrer: dos de cabillaud pas cuit j’ai du me battre pour extraire la chair, dos de biche à peine tiède, comme le cabillaud d’ailleurs. Menu d’automne à 99€!!? avec mesdames messieurs une réduction pour l’occasion, à 49.50€ prix normal à mon goût pas un centimes de plus et encore avec les remarques précédentes cela ne les vaut pas.