Les Garnements
« Strasbourg : un dîner chez les Garnements »
Leur décor, avec son mobilier de récup’ années 1950, fait un peu salle de classe. Le patio modeste permet de manger au dehors. Les ardoises affichent le programme du jour. Les prix filent doux. Les plats jouent l’exotisme serein. Maman Catherine est au comptoir, tandis que ses deux fils – les garnements de l’enseigne – s’activent entre cuisine (Renaud) et salle (Guillaume). Le premier qui a notamment travaillé à la Fontana d’Ernolsheim-sur-Bruche met une note italo-méditerranéenne dans sa cuisine sage et bourgeoise.
Tartare de saumon, mangue et aneth, houmous (avec fort peu de tehina) et chips de pomme vitelotte, aubergine parmigiana, proposée en plat, avec sa tomate juteuse et fondante, filet de cabillaud sauce riesling cuit à basse température, avec ses légumes du moment, son beurre aux condiments comme le tiramisu au Nutella et spéculos séduisent sans mal. On peut arroser le tout d’un verre de nero d’avola sicilien Legato servi au verre, qui vous fait prendre les parages de la Meinau pour la banlieue de Palerme. Joli menu du midi, très changeant. Accueil adorable.