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« Paris 9e: l’île d’Elbe à la Nouvelle Athènes »
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L’île d’Elbe à Paris, au cœur de la Nouvelle Athènes : c’est le propos de Gabriele Muti et de sa compagne Tala Iskandar qui font connaître, dans la discrète rue la Bruyère, les saveurs toscanes, maritimes et terriennes à la fois. Le chef Filippo Colli, originaire, comme Gabriele, de l’île, propose des choses fines, exquises, authentiques et fraîches.
Ainsi, le « capocollo », tête et cou de cochon bio, de fameuses tripes à la toscane, au vin blanc, tomates et pommes de terre, le poulpe « comme à l’île d’Elbe« , avec pommes de terre et émulsion de persil, les divins spaghetti à l’araignée, tomate pimentée et chair de tourteau, les rustiques mais chics stracci toscans à l’agneau et aux herbes ou encore les spaghetti au poulpe et à l’encre qui sont vifs, enlevés, savoureux, pleins de fraîcheur, sans chichi, généreusement servis.
L’Ilios toscan, issu de san giovese, passe là dessus avec aise et, en dessert, le tiramisu à la fève tonka et la panna cotta infusée à la menthe et au au rhum blanc passent comme une lettre à la poste. E viva Toscana!
quelle deception ! attirés par deux critiques dithyrambiques nous nous précipitons , tous amoureux de l’Italie, de la Toscane et pour ma part de l’ile d’Elbe que je connais bien au voisinage de mon Cap Corse. A l’arrivée un service (très approximatif) que nous mettons sur le compte d’une table en rodage et une carte courte mais pas de marché ( elle sera identique à notre deuxième passage trois semaines plus tard) Une assiette qui tire plus du côté de la Toscane que que d’Elbe et à part l’assiette de poulpe parfaitement cuit , sans grand intérêt ( stracchi trop salés et comble pour un restaurant italien un peu trop cuits, spaghettis aux tourteau et à l’araignée aux saveurs un peu fades , tripes correctes mais sans aucune originalité) . Carte des vins qui peux elle aussi mieux faire … Enfin un deuxième passage avec d’autres convives rendra le même verdict . J’aimerai me dire que c’est moi ( et les dix autres personnes qui y ont partagé mes deux repas) qui me trompe ou que je n’ai pas eu de chance ( j’habite de plus à deux pas) ….