L'Univers
« Villefranche-de Rouergue : les racines de Quentin Bourdy »
La maison demeure solide au bord l’Aveyron, elle a beau afficher ses cent ans et plus. Le grand-père Jacques Bourdy, qui avait travaillé chez Ledoyen à Paris, avait porté la table maison sur les fonds baptismaux. Quentin, qui fut un concurrent sérieux à Top Chef, a repris la demeure, qu’il mène avec allant, avec son épouse Noémie Honiat, pâtissière, qui une candidate brillante au même concours.
Le bistrot du rez de chaussée (« Jacques a dit », hommage au grand-père), où l’on sert les plats de fondation, comme la tête de veau, les tripes de boeuf tomatées ou la blanquette, a le chic canaille, la table du premier étage permet d’avoir ses aises. On y goûte une cuisine faite au jour, édictée au bouche à oreille usant des produits locaux, mitonnés au petit point. On adore la mijotée de lentilles, avec porc confit et pieds de cochon ou les ris d’agneau servis avec fèves, petits pois et menthe.
Cela change au gré du jour et du marché, de l’humeur et de la saison. Noémie propose des desserts très visuels – pour lesquels on demanderait sans doute un goût plus marqué comme cette jolie composition sur les bonnes fraises du Marché de Villefranche-de-Rouergue, sur plusieurs textures et parfumées de citrons du monde, avec sa mousseline un tantinet collée à la gélatine. Mais l’ensemble séduit par son souci de franchise et de vérité. En contrepoint, les vins de marcillac (blanc Terre d’Ors, rouge VV du domaine du Cros) passent sans mal.
Lieu très plaisant. Service charmant. Très bons plats. Délicieux. Originaux. Parfaitement préparés. Vins exquis.
Une maison à recommander.
J adore .très bien et continuer a nous faire plaisir.un régal.