Hôtel Amour
« Hôtel Amour: viré du Michelin! (Paris 9e) »
La salle à manger © GP
Je ne m’en étais pas rendu compte – il est vrai que le lieu vit fort bien sans !- mais l’hôtel Amour a été viré du Guide Michelin, depuis déjà deux saisons. Trop provocateur (avec notamment ses photos X dont certaines signées David Clark), trop mode, trop branché, trop « successful » , comme disent nos amis Anglais? Il y a sûrement de ça.
Reste que cet établissement, griffé par le jeune et joyeux trio Thierry Costes, Emmanuel Delaveyne, plus le graffeur André, continue de jouer les rendez-vous de charme au cÅ“ur de la Nouvelle Athènes. Ce rigolo clin d’œil moderne et décalé aux hôtels de passe ou de rendez-vous du Pigalle d’antan est une réussite amusante et fraîche. On vient pour le thé (signé Kusmi) de l’après-midi, le va-et-vient amusant qui donne le sentiment d’être dans le vent de l’époque, le service de charme, plus gentil que pro, mais c’est la marque du lieu. Il y a, bien sûr, les chambres pimpantes, amusantes et colorées, la salle de restaurant avec son mobilier années 1950, entre récup’ et brocante, où l’on a vite ses aises, comme le patio qui donne le sentiment de manger l’été à la campagne face à un mur couvert de lierre.
Un thé (Kusmi) à l’hôtel Amour © GP
Côté mets, c’est gentiment classique, frais, bien fait et peu ruineux: poulet rôti en chaud/froid sauce Picadilly, jambon aux condiments et salade de laitue, gratin de macaronis, morue grillée et salade de petits pois sont de bons standards. Les tartes aux fruits viennent de chez le voisin Delmontel. Les branchés affluent. J’y viens pour mes rendez-vous discrets du quartier. Et la belle jeunesse bobo locale colonise l’entrée et en a fait son bureau nomade, se connectant en wifi – avec son MacBookPro de rigueur. Si le Michelin ne l’a pas compris, tant pis pour lui. Mais c’est bien le signe que le sens de l’époque lui échappe grandement!
A l’entrée de l’hôtel: public au Macbook © GP
Assez d’accord avec le commentaire précédent sur le brunch : très gras, sans intérêt et on vous invite un peu vite à aller voir ailleurs. Il faut dire que la cour n’est pas désagréable même si on est un peu tassé… Bref dans l’ensemble très dispensable…
Ce restaurant de l’hôtel Amour est idéalement situé, l’ambiance est très agréable dans un style assez original ce qui attire la clientèle et particulièrement une clientèle branchée.
Le service laisse un peu à désirer selon le jour ou vous y aller, certaines serveuses sont en revanche très sympathiques.
Les prix sont raisonnables et abordables pour une jeune clientèle à la recherche d’un endroit innovant.
Les plats sont simples et bons, nous nous sommes laissés tenter par cet endroit pleins d’originalité et nous avons été agréablement surpris.
Nous reviendrons !
Tout comme Jacqueline, je trouve que ce lieu ne mérite pas sa place dans le Michelin.
Trop « successful peut-être, trop dégeulasse très certainement. À deux reprises je me suis sentie la victime d’une mauvaise farce. Celle de la formule brunch: une galette de p.de terre réchauffée au micro-onde et pas suffisamment chaude, il faut le faire exprès! Un service dans la tradition Costes: absent quand il n’est pas limite de vous virer pour libérer la table pour le service du soir.Les meubles vintages j’adore, chez moi ils sont propres, là ils sont tellement dans leur jus que je me demande quelle en est la provenance.
Dernière faute de goût, la cour qui avait ce charme typique du 9ème, pour laquelle je venais pour un verre est mise en pièce par une verrière.La rentabilité a gagné contre la part d’âme du lieu.
For once I find myself agreeing with the Guide Michelin. My visit to L’Amour a few days ago will probably be my last. Love the courtyard and, once upon a time not so long ago, used to love to go there for a simple meal or, more often, for an aperitif. I’m one of those geeks who really does look for something good to drink — either on the wine list or the back bar. Time was when L’Amour carried interesting potables like Eric Bordelet’s Poire « Granite. » No one I know ever objects to drinking that. Contemplating my last trip, I was torn between the idea of drinking Granite or ordering a good gin. (I had noticed that La Maison Mere, next door, has a mouthwatering selection.) Well, no more Bordelet — in any form — and the only gin was Gordon’s. The bartender shrugged. The wine list was duller than dishwater, the only « glass » of interest a Montlouis from the excellent Francois Chidaine. But who knows how long that bottle had been open? So I settled for a mediocre caipirinha. Bye-bye, L’Amour.