En terrasse © GP

Le coucher de soleil sur le Bassin et la dune du Pyla comme un cadeau, l’immense terrasse, la piscine, les tables sagement alignées, les quelques deux cents couverts servis avec le sourire, goûtant une cuisine vive, fraîche,  calibrée, réalisée par Christophe Beaupuy et son acolyte Philippe Falières : c’est le miracle de la Co(o)rniche. Une table comme une carte postale qui joue le panorama ultra, le « grandeur nature ».

Ceviche de maigre au lait de coco, petits pois, fèvettes © GP

Salade de poulpe à la patate douce et cebettes, vinaigrette passion © GP

Dans les assiettes, du vif, du joli, du précis:  céviche de maigre au lait de coco et citron vert, vierge de petits pois, févettes et citron, salade de poulpe à la patate douce et cébettes, vinaigrette passion, saumon gravlax avec salade d’endives aux agrumes, fromage blanc acidulé, nage de merlu de ligne aux crevettes et palourdes, légumes confits ou encore canard de Challans rôti sur coffre et foie gras frais, plus lasagne de champignons et asperges blanches du Bassin sont nets et sans bavure.

Nage de merlu de ligne, crevettes et palourdes, légumes confits © GP

Canard de Challans et foie gras frais, lasagne de champignons et asperges blanches © GP

Tout cela se délivre de façon chronométrée avec une régularité sans faille. On trouve là, en prime, une abondante carte des vins, qui fait la part belle aux bordeaux dans leurs grandes largeurs, comme ce pessac léognan blanc château Lafont Menau servi au verre à 8 €. Et, bien sûr, des desserts joliment pensés et pondus: Paris-Pyla au praliné, façon Paris-Brest revisité, ou « panier Pavlova », fraises et basilic. Bref, du tout pour tous qui fait plaisir, sans malice et sans manière.

Panier pavlova, fraises basilic © GP

La Co(o)rniche