L'Hostellerie des Gorges de Pennafort
« Callas : nouveau piano pour le maestro »
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Retour à Callas chez Philippe Da Silva pour notre correspondant de la Côte d’Azur, qui en est fan…
Étrennant sa cuisine flambant neuve, Philippe Da Silva démarre allegro presto la saison 2018 aux Gorges de Pennafort. Après la dernière fermeture de fin d’année, des travaux exceptionnels de rénovation de la partie « cuisine et dépendances » ont été entrepris. Ils ont permis de gagner six à dix mètres sur la colline jouxtant le bâtiment afin de permettre une extension de plus de cent cinquante mètres carrés.
De l’inox un peu partout, un nouveau fourneau dernier cri, une nouvelle pâtisserie, une nouvelle poissonnerie, etc, etc. Anthony Salliège, qui avait déjà travaillé à ses côtés il y a longtemps, est venu rejoindre le chef pour devenir son adjoint. La salle et la terrasse climatisées sont toujours aussi agréables, le bar toujours aussi accueillant et le salon toujours aussi pimpant et cosy. La clientèle déjà présente dès l’ouverture est dans les starting-blocks pour réserver leurs prochaines tablées d’agapes pantagruéliques dont Philippe a le secret.
À la carte, les intitulés stars figurent toujours en bonne place, pressé de foie gras aux pommes vertes, fine tartelette de saint-jacques, raviolis de foie gras et parmesan (la tuerie habituelle), langoustines poêlées aux morilles, saint-pierre sauce persil, olives et févettes, bar croustillant à la truffe et marjolaine, filet de pigeonneau rôti, asperges et petits pois, veau aux petits légumes de Marius Auda, délectable ris de veau braisé et pousses d’épinards, farandole de douceurs.
Ils sont comme les chansons qui ne se démodent jamais et que l’on aime réécouter et les bons films que l’on aime voir et revoir. Odile qui gère la cave regorgeant de dives bouteilles s’assure, du début à la fin, à recommander le bon complément bacchique. Maintenant que Philippe Da Silva peut jouer sur un nouveau piano, on attend de lui la création d’un nouvel opéra en finale sucrée.