Normandy Barrière
« Deauville : « chabadabada » au Normandy »
C’est l’hôtel le plus « lelouchien » par excellence, avec sa rénovation hommage à la palme d’or de Cannes 1966. Le Normandy, qui s’est refait une beauté l’an passé, poursuit sa légende, joue les couleurs sépias, le gris, le rose, le brun des couloirs et des boiseries, la toile de Jouy dans ses plus beaux atours.
Chambres et suites avec vue sur la mer, d’autres sur jardin, balcons chantournés, fenêtres hautes ou façon lucarnes chics ouvrant vers le large, spa dans l’ancienne Potinière avec ses vitraux néogothiques, bar en douceur, couloirs labyrinthiques et terrasses composent une symphonie à la fois nostalgique, contemporaine, intemporelles.
Il y a la table maison (« la Belle Epoque ») devenue contemporaine s’ouvrant au brunch du dimanche et puis les quatorze points de restauration du groupe Barrière, dont cet hôtel éminemment normand joue le navire amiral. Cercle au casino, Bar du soleil ou de la mer, Ciro’s, bien sûr, Côté Royal ou Folie Douce sont des comme des possibilités ouvertes à cet hôtel qui s’ouvre comme un jardin vers la ville. Telle un promesse de week-end en douceur à Deauville.
Nous sommes d’accord c’est un hôtel qui vaut le coup d’œil, que ce soit pour son architecture ou pour revivre les scènes d’ « Un Homme et une Femme » de Claude Lelouch !