Le Mermoz
« Paris 8e : le bouchon de Manon »
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La bonne pioche de cette rue proche des Champs ? Ce café années 1920, qui fut jadis un marchand de vins et un bois-charbon, et a été relancé par une bande copains gourmands. Le lieu a gardé son esprit bon enfant, avec ses tables serrées son comptoir, son esprit comme avant. Aux fourneaux, la petite Manon Fleury, formée à l’Astrance, passée aux USA chez Dan Barber, puis en France chez Couillon à Noirmoutier et Semilla à Paris, joue le marché avec envie.
En salle, Nicolas Chimot défend les crus d’auteur avec une prédilection pour la Loire dont il est originaire, mais le beaujolais des Marrans et le sylvaner de Stoeffler se sifflent à l’aise. Au programme, des assiettes fines, légères, pleines d’envolée, avec de la verdure un peu partout: poireaux rôtis, jaune d’œuf confit, crème d’épinard, coques avec sauce vierge et bergamote, coriandre et kasha, cabillaud, oignons caramélisés et huile de vanille emballent.
La poitrine de cochon fermier caramélisée avec carottes et abricots moelleux met dans le mille. Et, en dessert, le moelleux au citron au yaourt passe tout seul. Le soir, c’est tapas en folie, avec le même allant. Voilà un bouchon moderne qui donne envie de prendre de bonnes habitudes et la vie du bon côté.
Après avoir écouté de nombreuses discussions entre cette talentueuse jeune chef et des passionnés de gastronomie par le biais de podcasts culinaires et après avoir lu votre article, Le Mermoz est définitivement en tête de liste sur mes adresses à essayer !