Aux Bons Crus
« Paris 11e : ces bons crus dont on cause »
Ce bistrot modèle, façon « routier » idéal, on vous en a causé avant son ouverture. Les enfants Dumant, Margot et Félix, jumeaux, fille et fils de Jérôme, y ont imaginé une réplique de leurs Marches de la rue de Manutention dans le 16e, au pied du palais de Tokyo. Le lieu, avec ses appliques années 1950, banquettes de moleskine, pubs anciennes (« Champigneulles, la reine des bières« ), collection de vieux menus a du cachet. La carte des vins est une mine de jolies choses, illustrant le nom du lieu (« Aux Bons Crus »).
Une exquise syrah rohdanienne de chez Stéphane Ogier à Ampuis arrose à point cette cuisine de coeur, simple, bonne, ménagère, sans chichi: saint-marcellin rôti et mâche, poireaux vinaigrette, oeuf mayo (un modèle du genre), rognons de veau dijonnaise (à la moutarde), tendre entrecôte maître d’hôtel, jolies frites maison façon pommes allumettes, millefeuille vanille maison et mystère (industriel, certes, mais exquis) composent une petite musique vintage, sous la houlette de cette vieille connaissance qu’est Alexis Blanchard, vu jadis chez Grenouille et Camille, en chef prophète des abats. Un lieu coup de coeur!
« Les routiers’ ne nous a pas transporté mais nous a roulé !
Addition augmentée de la TVA sur les prix affichés et majorée d un service HT de 20 % sur la totalité.
115 sur la carte et nous avons payé 155 !!!
Bof !!!!…un vrai « faux bistrot »…un resto type »touristique » dans un quartier qui ne l’est pas…!!!
Œufs mayo assez insipides, poireaux vinaigrettes idem, entrecôte tendre avec une sauce béarnaise qui manque cruellement de peps, rognons sauce moutarde…je cherche encore la moutarde ???
Avons fini avec un St Marcellin, lui authentique…et du coup pas de prise de risques pour les desserts…bref, un Routier qui ne tient pas très bien la route…rapport qualité/prix correct ( sauf pour le faux « Americano »…à 10€…quand même !!!)…accueil mitigé et décor type « Nationale 7″….