Château d'Artigny

Le château © GP

C’est un château « historique »: imaginé en 1920 par le parfumeur François Coty sur un plateau tourangeau dominant l’Indre. Un bâtiment classique, imitant, dans le plus pur style XVIIIe, celui de Champlâtreux dans l’Oise, et qui évoque aussi Vaux-le-Vicomte, la folie de Fouquet, surintendant de Louis XIV qui vexa le roi Soleil. Une « folie » ? Il y a de ça, et qui ruina son bâtisseur. Racheté à fin des années 1950 par René Traversac, transformé en palace de la campagne, il vit la fusion durable entre les Relais de Campagne de Jo Olivereau, qui résidait de l’autre du fleuve, au domaine de la Tortinière, avec les Châteaux Hôtels. Ainsi, naquirent la chaîne des Relais & Châteaux.

Le bar © GP

Le Château d’Artigny poursuit sa destinée de star hôtelière, au sein de la mini-chaîne de Pierre Traversac, fils de René, « les Grandes Etapes Françaises », aux côtés d’Isenbourg et du Château de l’Ile en Alsace, de Gilly-les-Citeaux en Bourgogne, de Choiseul à Amboise. Mais il demeure, sur son éminence, dominant le paysage des abords de Tours, comme un symbole du luxe aux champs. Des chambres choisies, dans le château, la chapelle ou les anciens communs (ce sont souvent les plus belles, offrant vue sur le château ou le parc), un service impeccable, une cave immense, dédiée à la Loire en majesté.

Une chambre © GP

Le chic de la demeure? Avoir toujours possédé une table digne de son rang, ainsi qu’une fort belle cave. On vous en a parlé. Le grand parc est là pour la rêverie, la grande salle de remise en forme pour les courageux, le spa pour la détente, le bar avec ses beaux cocktails pour les hédonistes. Bref, voilà un château princier en pays royal où il fait bon être simplement chez soi.

Une vieille voiture dans le hall © GP