L'Oseille
« Paris 2e : exquise Oseille »
Quand notre avocat gourmet et gourmand, Didier Chambeau, revisite le quartier de la Bourse, il a le coup de coeur pour la nouvelle table de Pierre Lecoutre. Suivons-le à l’Oseille!
Dans le quartier de la Bourse devenu si gourmand (de Gallopin à Mori, de Spoon 2 aux Affamés), souffle un vent de bistronomie avec l’arrivée de Pierre Lecoutre. Cet ancien de l’Atlantide à Nantes, du Dôme du Marais, passé plus récemment au café des Musées a discrètement posé ici casseroles et marmites. Le cadre de bistrot dans le vent est joliment revisité avec une façade en verre et métal, un sol en pierres bleues du Hainaut, des poutrelles en fer retrouvées à l’occasion des travaux et ce mur en pierres grattées, vestiges d’anciennes écuries du XIXe siècle.
Les lieux ont tout du néo bistro. Et on s’y régale sans mal de poireaux vinaigrette de chez Patrick Lemaçon, producteur en Normandie à Forges-les-Eaux, de cervelles de veau meunière avec amandes et câpres, régressif à souhait, pour le plus grand bonheur des nostalgiques amateurs d’abats, ou, tout en finesse, de noix de Saint-Jacques de la baie de Somme, juste cuites dans leurs coquilles, préparées avec une noix de beurre demi-sel. Le Parmentier de faisan est canaille à souhait, un gibier préparé avec ris de veau et foies de volaille pour lui donner un délicieux moelleux, travail de chef oblige !
Encore une exquise proposition carnassière avec le classique faux filet plus une mention spéciale pour les pommes Dauphine qui méritent à elles seules un (grand) détour. Sans regretter aucunement notre choix et avec des promesses futures de retrouvailles, on regarde avec gourmandise sur la table voisine la blanquette de veau du Limousin en cocotte et le rognon de veau à la moutarde violette. Les desserts sont dans la même veine: du bistro gastro mis et gourmand à souhait, avec le joli millefeuille tiède à la vanille ou les œufs à la neige aux amandes caramélisées.
La cave est belle à prix raisonnable. En venant ici, on a exactement trouvé ce que l’on cherche partout, souvent en vain : des plats de bistrot juste comme on les aime. On se promet de revenir bientôt dans ces lieux joliment rénovés pour retrouver ce chef et ses plats de ménage revisités avec talent, gourmandise et savoir faire à des prix sages comme une image … C est dire qu’ici, philanthropie est à deux doigts de rimer avec gastronomie.
Absolument délicieux, fin et délicat, raffiné, restaurant parisien comme on les aime !
Je suis ravie de voir notre chef Pierre Lecoutre à la téte de l’Oiselle!!! Ses créations gastronimiques sont une merveille!!!!
Cher Pudlo, un peu dur à la détente…..ouvert en Juillet. Pierre Lecoutre, » grand » timide mérite un détour et du soutien.
Un bistrot au rapport Q/P TRÈS rare à Paris!!