Akashon à l'Héliopic Sweet & Spa
« Chamonix : la sagesse de l’Akashon »
C’est l’un des bons rapports/qualité de la station du pied Mont Blanc : dans un vaste hôtel moderne sis près du téléphérique de l’Aiguille du Midi, l’Héliopic, offrant un cadre contemporain aux lignes pures et claires, son bar d’entrée avec vue sur la cave, son menu du jour bienvenu et changeant, son service souriant, la cuisine menée avec sérieux par Julien Binet, régional de l’étape, passé par l’Albert Ier des Carrier/Maillet, la grande table locale.
Ce qu’on vous suggère ici ? Les idées changeantes au gré du marché et de l’air du temps qui trône sur le menu de l’ardoise du moment, comme le fritot de poireau au lard d’Arnad du proche Val d’Aoste avec œuf mollet et vinaigrette praliné, carpaccio de noix de veau rosé, mayonnaise au thon, câpres, ciboulette, croûtons et ses frites de pois chiches panisses niçoises – façon vitello tonnato, mais si la viande est abondante, on aimerait davantage de « crème thonnée » – font des entrées généreuses.
On ajoute les plats dans le vent, comme l’insolite mariage du poulpe et de la poitrine de cochon, avec son émulsion, le tronçon de lotte aux lentilles beluga et crème de lentilles corail au lait de coco, assez gourmand, ou encore l’exotique épaule d’agneau fondante, boulgour au citron et fines herbes, carottes fondantes et jus de raisin qui ne manquent pas de l’allant.
Là-dessus, on boira régional sans casser sa tirelire, avec le frais chasselas de Chens-sur-Léman des Vignes du Léman et la mondeuse épicée de Jean Vuillien servis au verre à prix modeste. La belle surprise ? Avec des desserts, jolis et enlevés, comme la tarte aux pommes, avec sa crème chiboust vanillée et sa glace vanille ou le démoniaque croustillant chocolat et caramel au beurre salé avec son émulsion au gré de cacao.
In fine, les petits fours (macarons à la violette, guimauve à la rose) ponctuent le repas d’une jolie note colorée et douce.