Distillerie Pernot

« La Cluse-et-Mijoux: l’absinthe selon Pernot »

Article du 24 février 2011

Service de l'absinthe chez Pernot © Maurice Rougemont

Les distilleries furent reines jadis à Pontarlier. Mais on a interdit l’absinthe, la « fé verte » des Impressionnistes, cet alcool, qui, consommait pur, avait la réputation de rendre fou. Voilà qu’elle renaît de façon raisonnable et redonne des couleurs aux distillateurs locaux. L’une des survivantes du genre: Pernot avec un « t ». La distillerie a été fondée par Emile Pernot à Pontarlier en 1890. Elle a été transférée, il y a deux ans, au pied du château de Joux. On produit là l’absinthe issue de la distillation d’anis vert, avec une douzaine de plantes aromatiques, mélangé à l’eau et au sucre, puis vieilli en fût de chêne.

Cet élixir qui titre de 45 à 75 °, fut interdit durant près d’un siècle. Il est à nouveau autorisé depuis 1988. Se goûte patiemment marié à l’eau avec un morceau de sucre, la verte fine et nette, la blanche évanescente font d’exquis sujets de comparaison. On trouve aussi le Vieux Pontarlier (apéritif de style Ricard titrant  45°), la Pontiane (cousine de la Suze à 16 °) et puis des liqueurs de fraises de bois, gentiane, mûre, myrtille, génépi, sapin qui sont également bichonnées artisanalement dans les alambics maison. Les eaux de vie de poire, kirsch, mirabelle, prune viennent, eux, de chez Perreux à Fougerolles.

Absinthe chez Pernot © Maurice Rougemont

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Publié le 24 février 2011 par

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