Hôtel Four Seasons Megève
« Megève : le boom du Four Seasons »
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Trois ans de travaux sur terrain vierge face à l’altiport, une déco malicieuse et chic signée Pierre-Yves Rochon, mais avec l’oeil d’Ariane de Rothschild, marbre et bois précieux, couleurs douces, tendres et chaudes, une réception avec son long comptoir en verre, de beaux salons d’accueil, un fumoir en verrière ouvrant sur le dehors, la haut Bar Edmond, le grand luxe absolu d’un spa de 900 m2, le plus vaste des Alpes françaises, avec sa piscine couverte, un restaurant japonais fusion avec des clins d’oeil à la Savoie (« Kaito »), une table deux étoiles (« le 1920 », avec, aux fourneaux, Julien Gatillon, formé chez Benoît Violier à Crissier jadis, avant Yannick Alléno), un service au petit point: c’est le tout neuf Four Seasons Megève, à la fois imposant et sobre, tonitruant et silencieux, comme la neige alentour qui forme un formidable écran blanc. Ouvert le 15 décembre, déjà complet, il créée l’événement, bouleverse Megève et ses habitudes.
Le lieu, sur les hauts du plateau du Mont d’Arbois, domine la station dans son orgueilleuse solitude. Mais, bien plus, il défie les palaces de Courchevel, se place d’emblée au niveau du Cheval Blanc et des Airelles – d’où vient d’ailleurs son directeur, François Arrighi, passé, entre temps, au Four Seasons George V Paris. QA Megève, la balle était jusqu’ici dans le camp des Sibuet qui, avec l’empire des Fermes de Marie, du Mont Blanc et du Lodge Park, avaient boosté cette perle savoyarde qu’est Megève, revisitant, à leur manière tendance, le style régional. Les Rothschild, qui ont mis là « le paquet », avec ce lieu de prestige comme un défi, ont repris la main, visant davantage l’international.
Avec ce Four Seasons qui semble venir d’une autre planète, une nouvelle clientèle, venue du Japon, de Chine, d’Amérique, d’Inde, de Grande-Bretagne ou d’ailleurs, va découvrir les pentes, les pistes et les sentes de Rochebrune, du Jaillet, les abords de la Côte 2000 et du Mont d’Arbois. Et c’est tout Megève qui est ainsi bouleversé. Voilà une belle aventure qui commence…
Les Fermes de Marie datent aujourd’hui car malheureusement tout le monde les a copiées, là c’est une nouvelle approche, superbe, bravo
Merci pour ce reportage à découvrir rapidement mais n’a pas l’air aussi authentique que les fermes de Marie