La Placette
« Paris 17e : un tour à la Placette »
Sidney Redel, vous vous souvenez ? Il fut le wonderboy des Airelles, puis de l’Oiseau Blanc, passé six ans au Cerf à Marlenheim, 9 dans le groupe Gagnaire, avant de rejoindre le Peninsula. Cet électron libre a rejoint une brasserie parisienne voisine de l’Etoile qui a fait sa mue sur le mode contemporain, tout en rouge avec sa belle terrasse sur l’avenue Mac Mahon. Il la dirige avec prestance, avec le fiston du propriétaire Arthur Mangel, qui veille un service féminin charmant.
« L’âme de Paris, ce sont les brasseries« , dit Sidney qui n’a pas tort. Raison de plus poour y soigner le bel ordinaire et de jouer le « fait maison« . Au menu, pas de chichi. Mais de l’ordinaire bien fait et même mieux, avec ces poireaux mimosa, ces huîtres de Marennes-Oléron pochées au gouda truffé, ce merlu aux carottes fanes, ce poulet landais en direct de la voisine boutique des frères Divay, avec sa jolie purée mousseline. Le maucaillou file vite au verre. La crème brûlée est épatante. Et le moelleux au chocolat (maison) avec sa glace vanille artisanale est sans épate.
Ce café est une honte. Il est infesté de rats et les toilettes sont salles. J’y suis allée pour mon anniversaire y a deux jours. Nous étions nombreux et le vendeur nous a arnaqué en nous faisant payé plus cher afin de mettre dans sa poche. Une honte n’y aller pas.
De passage dans le quartier j en ai profité pour dîner en famille dans ce restaurant,le 30 décembre soirée plutôt calme : calmar frit en direct du congel sauce tartare industriel, tartare de boeuf ( assaisonner de mayo/tartare la même que pour l’entrée avec frites molles ) et pour ma femme, raviolis sauce truffe, donc ravioles de Royan noyer sous une couche de béchamel à l’huile de truffe, vraiment pas terrible dans l’ensemble, à ce demander si on parle bien du même restaurant (FAIT MAISON)
Oui, avenue Mac Mahon, bien sûr !
Ce ne serait pas plutôt l’avenue Mac-Mahon ?