Le Marais? Un voyage en province
La province campe au Marais dont les noms de rue se nomment Picardie, Franche-Comté Forez, Bretagne, Poitou, Beauce ou Saintonge. Le 3e arrondissement est une mosaïque, avec ses squares, placettes, ruelles longeant des jardins clos. Pas le cœur de Paris, mais une leçon d’histoire et une certaine idée de la province tranquille, avec un cachet médiéval ou Renaissance. Les cafés y ont le chic champêtre. Les bistrots sont bonhomes (à l’image du malicieux Café des Musées).
Les enseignes y ont gardé le charme d’avant, même si elles ont perdu leur signification. Les demeures historiques ont changé de nature. Mais non toujours de genre. La demeure de Mme de Sévigné est devenue le Musée historique de la ville de Paris. Elle ouvre la perspective piétonne obligée du dimanche: celle de la rue des Francs-Bourgeois qui relie le proche « Plätzel », c’est à dire le quartier juif de la rue des Rosiers à la Place des Vosges.
L’hôtel Salé a été dédié à Picasso, celui de Marle voué à la culture suédoise, et celui de Sens fait place à la bibliothèque Fornay. On oublie l’hôtel de Soubise, musée de l’Histoire de France, celui de Saint-Aignan, devenu musée du Judaïsme, celui de Rohan-Guéméné, dévolu à Victor Hugo, et celui de Guénégaud à la chasse et à la nature.
Place des Vosges, terrasses, bistrots, salons sous les arcades, rues en dédale laissent pousser l’herbe entre les pavés. La rue de Turenne joue entre deux mondes qui se recoupent et se rassemblent, celui d’hier, celui des rollers du dimanche qui prennent la chaussée pour une piste des temps nouveaux. Connaissez-vous la place du Marché-Sainte-Catherine ou celle du Parc-Royal avec ses façades nobles? Beaubourg est proche. Mais c’est déjà un autre monde conjugué au futur.
Je fais mon TPE sur le Marais et il y a certaines choses que j’aurais oubliées de citer sans votre blog merci.