Pink Mamma
« Paris 9e : la banalisation de Pink Mamma »
On en avait parlé au tout début. On a attendu six mois pour y retourner : le décor est toujours superbe sur quatre étages, le service semble avoir perdu un brin de sa gnaque, de son enthousiasme, de sa belle humeur à l’italienne. Les produits ont toujours de la vigueur et de la qualité, même si leur mise en pratique laisse un peu sur sa faim. Des exemples ? Les spaghetti aux poulpes, sans sel, ni poivre, donc fades, la panna cotta qu’on avait adoré avec sa goutte de grappa, dont le serveur précise qu’elle est identique à ce qu’elle fut alors qu’avec sa compote de prunes, ses boulettes de pâtes en crumble, sa fleur d’oranger, elle adoucit plus qu’elle ne requinque, plus ces légumes qu’on a demandé sans fromage et qui arrivent … gratinés à la ricotta.
Rien de grave, bien sûr. Mais un peu quand même, d’autant que la pâte de la fameuse pizza Mammamargherita, la star de la maison, avec mozzarella di buffala, tomates de San Marzano, est un brin ramollo. Heureusement le morceau de bravoure de la maison, la superbe côtelette de boeuf florentine façon T-Bone, dite « Fiorentina Cut » est quasi-identique à ce qu’elle fut. Avec sa belle tendreté, ses morceaux grillés/moelleux, particulièrement savoureux près de l’os, avec ses délicieuses pommes sautés, dites « patatines ». On ajoute que les beaux produits maison en direct d’Italie, comme cette burrata revue en straciatella au coeur crémeux, un rien truffée, gardent de leur superbe.
Un bémol, tout de même, à la salade dite « Maboule et Taboule », avec son taboulé d’herbes fraîches, ses haricots verts, lentilles, féta, œuf mollet un peu fadasse, faute d’un assaisonnement marqué, à la daurade marinée façon céviche (mais on se demande ce que les rondelles de kiwi viennent faire là). Il est vrai que la maison fait 500 couverts sans forcer, avec ses 200 places assises sur quatre niveaux, qui se renouvellent sans ciller, et que l’on comprend qu’une qualité constante à toute heure, pour ce qui devient une usine à bonheur franco-italienne (l’atmosphère est toujours guillerette) semble mission impossible. Ajoutons encore un bon point à la malicieuse carte des vins avec le frais blanc sauvignon de Vénétie de Serafina et Vidotto ou le rouge San Marzano en primitivo, des Pouilles I Tratturi, fruité comme un beaujolais (à 23 € le flacon, il fait figure de vraie bonne affaire).
Enfin, l’Eton Mess, aux airs de vacherin glacé, meringue brisée, glace au yaourt, myrtilles fraîches et coulis de myrtilles, n’est pas une mauvaise chose. Et puis, même banal, ce Pink Mamma n’est pas mal…
Très joli cadre mais c’est tout ! Longue attente, service déplorable et nourriture très moyenne : viande fiorentina dure et pleine de callosités, accompagnement du k.lamaro prévu non servi et prix trop élevés pour la qualité et quantité. Et en plus on vous IMPOSE le Charity euro.Très déçue
Non désolé. Accueil sympa, joue les surbooké, mais ce n’est pas si vrai que ça. Sans réservation,on nous annonce au moins 1 heure d’attente. En réalité après 10mn, nous étions placés (6 personnes !) et d’autres avec nous.Déco extra !
Pour ce qui est du principale c’est à dire la nourriture, nous avons franchement mal mangé. Plusieurs plats limites en présentations mais surtout franchement pas bon (il est très rare que j’écrive une chose pareille). Nous n’avons pas commandé de viandes qui semble l’un des point fort de ce restaurant.