Le Manali
« Adieu à Courchevel depuis 1650: les délices du Manali »
La station à cette hauteur est moins chic – moins coquette, moins bling, bling? – que sa voisine de 1850, mais le lieu vaut le détour pour son charme, sa vue, sa gourmandise. Voilà donc le Manali, qui est le cinq étoiles de Courchevel 1650 : mais un cinq étoiles bonhomme, avec sa décoration amusante et ethnique sur des motifs indiens, son aspect de chalet brun et boisé, sa vue sur les pistes. Le « plus » : sa belle terrasse sur la neige et les cimes, où l’on goûte, au gré d’un menu donné, les idées du chef, le très discret Christian Salin.
Le crémeux de champignons avec quenelle de volaille aux morilles (une merveille sur le mode de la récréation classique), le filet de bœuf de l’Aubrac aux (délicieux) gnocchi de parmesan, enfin le parfait glacé spéculos et chocolat Caraïbes sont pile poile et font mouche au joli menu de midi à 41 €.
Le bien joli cabillaud au lait de coco et gnocchi de courge au rougaille fait, lui, le plus exquis des plats-signature sur le mode exotique. Mon dernier bonheur? Comme un adieu à Courchevel: un déjeuner (bien couvert), en terrasse, face au cimes, à celle de Saulire, à ses voisine, aux champs de neige, aux skieurs, verre de roussette Marestel du domaine Pellet à Jongieux ou de crozes-rermitage de Graillot, sans omettre le petit coup de génépi pour la route…