Hôtel Mercure Strasbourg Palais des Congrès

Alain Mainier et Patrick Libs © GP

On ne pense pas vraiment à manger au Mercure lorsqu’on vient à Strasbourg, avec son cadre de grand bloc moderne en ligne de mire sur la vaste place de Bordeaux. Le chef, Alain Mainier, est là depuis vingt ans, le directeur, Patrick Libs, aussi. Le lieu était à l’époque un Holiday Inn où l’artiste satiriste universel, Tomi Ungerer, venait faire son « stammtisch », sa table d’hôte pour les amis, à l’époque où la table se nommait la Louisiane et jouait un registre assez pertinent de grillades à l’américaine.

Saumon fumé et crème de raifort © GP

Foie gras mariné au pinot gris © GP

On vient aujourd’hui, derrière le Palais des Congrès et face à France 3 Alsace, goûter aux grands classiques de la région et d’ailleurs, dans un cadre de snack coloré avec ses  matchs diffusés et les grands événements sportifs diffusés écrans plats. Saumon fumé maison avec ses câpres, son raifort d’Alsace de Mietesheim, foie gras mariné de canard mariné au pinot gris avec son chutney de figues, abricots, pommes et poires, club sandwich fait « minute » avec son bon lard de chez Herrmann à Reichstett jouxte le jarret de porc braisé aux pommes sautées ou la choucroute garnie aux sept viandes.

Club sandwich © GP

Saint-jacques et crozets © GP

La tendance de la maison est aussi de proposer la mer et singulièrement les idées du Sud à bons prix, ce qui joue franchement l’exotisme dans la capitale du Grand Est. Piccata de lotte sauce vierge au pesto, dos de cabillaud rôti sur la peau au coulis de crustacés flirtent avec les saint-jacques aux girolles accordées à leurs petits crozets savoyards comme un risotto. On n’oublie pas la pluma ibérique avec sa sauce aigre douce façon barbecue. Et, en issue, profiteroles au chocolat ou crème brûlée à la vanille passent tout seuls.

Pluma ibérique sauce bbq © GP

Profiteroles façon éclair © GP