La Sivolière
« Courchevel à contre-jour »
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Allez, je ne m’attends pas à me faire plaindre: me voici à Courchevel 1850 pour vous dénicher les belles adresses du moment, des lieux doux et rassurants, et pas forcément les plus bling bling de « luxe-sur-neige », mais les perles cachées ou évidentes d’un village devenu symbole neuf d’un certain art de vivre. Une planète à part, des prix fous: il y a de ça.
Tenez, me voici à la Sivolière, qui était jadis le repaire des Cattelin, pionniers de la station. La demeure, reprise par un fonds de pension international est géré avec tact par Florence Carcassonne, directrice de charme que l’on connut à Paris au Vernet, au George V, mais aussi à Cannes au Martinez. Elle veille sur des clients traités en hôtes complices. La déco a été revue sur un mode savoyard chic par l’architecte d’intérieur Tristan Auer. Il y a un spa splendide avec sa piscine au sous-sol. Et du raffinement dans l’air, beaucoup de bois, de la douceur.
Je vous parlerai tout à l’heure de la cuisine qu’on y sert. Mais le côté chalet chaleureux et cosy de ce « petit cinq étoiles » (avec 24 chambres et douze suites), mérite le coup de chapeau. C’est comme une île dans une station plaquée en or massif. Il y a là de petits salons feutrés, des cheminées dans certaines chambres personnalisées. Feu Lionel Poilâne m’avait jadis connaître le lieu, qu’il fréquentait avec son copain Alain-Dominique Perrin. Ils étaient des habitués. Gageons qu’ils y reconnaîtraient sans doute une part de leur lieu à vivre.