La leçon de sagesse de Perla Servan-Schreiber

Article du 19 septembre 2017

Un peu de zénitude dans un monde de brutes, s’accepter soi-même, vivre avec les autres en gardant son quant à soi, se balader seul(e), tôt le matin dans Paris, avec son chien, se mitonner des spaghetti « anti blues« , ail, oglio e peperoncino, pour combattre efficacement le blues du dimanche soir… voilà, entre autres mille petites choses ce que vous suggère et vous apporte ce livre de sagesse, mince, mais dense. Au temps où la littérature « feel good » se taille, à tort et à travers, la part du lion en librairie, avec souvent des ringardises à succès (comme l’improbable « ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en n’as qu’une » – ah, mais voilà que je fais de la pub à un ouvrage qui m’est tombé des mains! -), celui-ci joue sagesse et malice, délicatesse et douceur, bonnes idées pratiques et tendresse mêlées. L’écriture sobre, l’efficacité du trait, l’élégance de la posture flirtent avec la gourmandise de la vie. « Je suis un être simple: ce qui me fait du bien devient prioritaire« , nous glisse Perla Servan-Schreiber en liminaire. On ne saurait mieux dire. Voilà un livre à prescrire sur ordonnance.

Ce que la vie m’a appris de Perla Servan-Schreiber (Flammarion, 204 pages, 14,90 €).

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Publié le 19 septembre 2017 par

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