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Mini Palais au Grand Palais

« Un dimanche midi au Mini-Palais (Paris 8e) »

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Article du 13 février 2011

La salle du Mini Palais © GP

Je vous en ai parlé en septembre dernier, en évoquant un secret à dévoiler. Ce midi, tout Paris était, là, aux premières loges: Jean-Paul Arabian, qui ferme son Caméléon le dimanche et en profite pour aller voir ses confrères, Eric Beaumard, du V, en famille pour un anniversaire, Patrice Laffont en rupture de Fort Boyard, Gisou Bavoilleau, reine des livres gourmands chez Flammarion, à des tables séparées. J’en oublie au passage, forcément.

Encornets Pilpil © GP

Il faut dire que le décor Grand Siècle revu moderne avec ses luminaires de théâtre en jette, que la cuisine d’Eric Fréchon et de son complice Stéphane d’Aboville est épatante. Au programme de ce déjeuner: de superbes goujères ultra-légères en amuse-gueule, plus des sardinillas en boîte d’exception avec leur beurre d’algues, des encornets Pilpil, avec ail et piment d’Espelette,sans omettre des coeurs de sucrine avec copeaux de parmesan et huile d’olive plus balsamique. Un peu costien? Non très fréchonien.

Poitrine de cochon à la choucroute de navets © GP

Le chef du Bristol sait faire sage avec malice, gourmand avec minutie, rustique avec chic. Témoin ce joli tartare flanqué de frites fraîches superbes ou cette splendide poitrine de cochon grillé avec ses navets en choucroute (on appelle ça des « sueri ruewa » en Alsace): impeccable! Plus les vins au verre choisis avec nez, comme le chardonnay de Duboeuf du pays d’Oc, qui prendrait, à l’aveugle, pour un meursault, ou ce saint joseph au nez de violette, sans omettre cette farandole de desserts classiques revus avec grâce.

Tartare frites © GP

Le baba géant au rhum est un grand moment, avec sa crème légère à la vanille, le sabayon chocolat noisettes avec glace vanille et sauce caramel épicé, comme les chouquettes glace expresso, plus sauce chocolat chaud, genre profiteroles ont de la classe. On comprend, si l’on tient compte des prix sages, que la maison fasse le plein sans mal! Et que les beautiful people adorent…

Baba au rhum © GP

Plus de photos du Mini-Palais sur: http://www.facebook.com/gillespudlowski

Mini Palais au Grand Palais

avenue Winston Churchill
Paris 8e
Tél. 01 42 56 42 42
Menus : 28 (déj.) €
Carte : 40-55 €
Horaires : 10h-minuit
Fermeture hebdo. : Ouvert tous les jours
Métro(s) proche(s) : Champs-Elysées – Clemenceau
Site: www.minipalais.com

A propos de cet article

Publié le 13 février 2011 par

Mini Palais au Grand Palais” : 4 avis

  • Véronique

    Je n’y ai toujours pas à proprement parlé déjeûné ou dîné car les quelques fois où j’y suis allée prendre le thé ou un verre, étant à proximité, j’ai trouvé le service tellement long et non professionnel comme dans nombre de Costes et autres resto où les serveuses se prennent pour des coachs de style et les serveurs pour Lagerfeld, incapables de la moindre efficacité de service, que je me suis dit que ce serait pire pour un repas traditionnel… J’en ai encore fait l’expérience pour un verre après théâtre il y a quelques semaines.. votre post me donne plutôt envie d’y aller car vous ne semblez pas du tout critiquer le service.. Vous avait-on reconnu??

  • FRYDMAN

    J y suis allee diner il y a 2 jours, pas plus emue que cela. jolie deco moderne, orginale et agreable, lieu tres branchee,alors surement male habituee mais on ne prends pas votre vestiaire, service comme il faut mais sans chaleur ni passion, et la cuisine ne m a pas seduite ( cabillaud quasi cru ds un bouillon un peu fade… seule les beignets de crevette et oignon en entrée était correcte et pas une friandise ou un petit chocolat pour accompagner un kf ! ) donc rien d extraordinaire qui justifie de renouveler l experience.

    SF

  • Jean-Pierre

    Même si je ne trouve pas « ça beau », selon les puristes il peut-être confectionné aussi avec du cheval, qui dans cette liste d’ingrédient essentiel, n’est donc pas de « trot ».

    Pour le baba (version imbibée d’un kougelhopf jugé trop sec par Stanislas), selon la photo d’illustration, c’est plutôt un savarin issu de la version « Brillat-Savarin » déclinée sur Paris vers 1850 .

  • yves

    le tartare c’est du filet de boeuf découpé en cubes au couteau, pas du steack haché!

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