Les Grands Verres au Palais de Tokyo
« Paris : la nouvelle donne du Palais de Tokyo »
Cela s’appelait le Tokyo Eat, c’est désormais, « les Grands Verres », un hommage indirect au créateur surréaliste Marcel Duchamp. Aux commandes du lieu, le groupe Quixotic Projects (Candelaria, Mary Celeste, Glass, Hero) qui a remporté l’appel d’offre en janvier dernier et imaginé la nouvelle identité de ce restaurant-bar de 600m². L’architecture et la décoration ont été repensés avec clarté et un bel esprit d’ouverture par l’agence Lina Ghotmeh Architecture jouant un air contemporain, avec un jeu de lampes suspendus fort réussi et un mobilier scandinave plein de chic.
L’allure du lieu est new yorkaise ? Pas de surprise: le chef, le jeune Preston Miller, 31 ans, vient de là-bas. Mais cet Américain nouvelle vague n’a pas oublié ses origines libanaises du côté maternel, avec ses mets aux influences très méditerranéenne. On retrouve des idées du Moyen-Orient et de ses lisières, avec les condiments aux oignons et aubergines en liminaire et la salade fattouche au pain grillé (même si la carte annonce « pita »), plus sumac et citron.
Il y a encore l’artichaut entier, cuit au four Josper avec sa vinaigrette, et sa fausse mayonnaise pimentée, plus le poisson du jour (un maigre, l’autre midi), avec courgettes cuites au charbon, pistaches, pesto à la coriandre, suprême de poulet aux pois chiches et poivrons marinés ou encore pâtes du moment (de courts buccatini) avec tomate, aneth et groseilles.
C’est parfois osé, un brin olé/olé, mais assez léger, fin, un brin « vegan », dans l’air du temps. Les vins ont de la ressource, et le chinon de Bernard Chauveau à Cravant-les-Coteaux, tout en fruit et fraîcheur, se siffle avec aise. Ne zappez pas le dessert néo-libanais (semifreddo de halva, feuilles de figue, dukkah aux pistaches, cerises à l’arak), qui figure comme le morceau de bravoure du moment. Un lieu à suivre.
Une salle « new- yorkaise » qui donne l’impression de voyager aux USA ,les plats sont « gouteux » excellente souris d’agneau ,canard tendre à souhait .
Deux reproches cependant : Une carte des vins peu lisible et des flacons trop chers .Les vins à prix acceptable sont pour la plupart rayés de la carte ….
Une politique de réservation par internet que je n’apprécie pas ;Difficile de diner à 19H30 à Paris .
Bonne chance aux Grands Verres
Le tel. n’est pas le bon (un 2 en trop … et direct chez l’avocat°)))