L'Espérance
« Handschuheim : pas seulement pour la tarte flambée »
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Voilà une des maisons stars du Kochersberg, en lisière de la route du vin, fameuse pour ses tartes flambées en multi version, la finesse de sa pâte craquante, son mélange crème/fromage tenu secret, ses lardons, son huile de colza, ses oignons, plus des ingrédients comme le munster, l’ail et bien d’autres. Chez les Schott, depuis trente ans et plus, la tarte flambée est un art, un rite, une religion.
Papa Michel est en cuisine, le fiston Mathieu, en salle, explique le vin avec ardeur, vante les mets avec ferveur, tandis que Maman Christiane accueille avec gentillesse. Le décor a du coeur. Il y a les marqueteries de Spindler, les vieux tableaux, les lambris patinés, les salles nombreuses, la terrasse, l’atmosphère, les prix sages, la qualité de ce qui est proposé avec sagesse. La cuisine est familiale, régionale, familière, fort soignée.
Prenez ce jambon poché au foin, avec ses accompagnements superbes, comme les lentilles bien assaisonnées, le céleri rémoulade, les carottes râpées, les pommes sautées, la salade de pommes de terre et puis le fromage blanc à la ciboulette: un chef d’oeuvre d’art populaire. On boit là dessus la pils pression Météor des Haag, le pinot noir des voisins Mosbach de Marlenheim ou le Spätburgunder du copain Karl Johner du Kaiserstuhl, de l’autre côté de la frontière.
En issue, on ne loupe pas le Luberon qui est un nougat glacé au miel de lavande avec pignons de pin, sorbet pêche et coulis de fraise. Mais la gaufre avec chocolat, glace vanille, chantilly, compotée de fruits. Bref, entre Strasbourg et Saverne, sur l’ancienne N4 devenue D1004 et/ou voie rapide, cette Espérance est une vitrine de l’Alsace exemplaire.
La tarte flambée potimarron, châtaignes, grana parano, roquette est un vrai régal félicitations !