Fine gueule
« Nice : fine gueule et bonne chère »
Une nouvelle table au coeur du vieux Nice, racontée par notre correspondant de la Côte d’Azur, Alain Angenost… Suivons-le chez Fine Gueule…
Dans ce vieux Nice qui regorge de bonnes adresses gourmandes, « Fine gueule » (définition du dictionnaire : « gourmet, aimant la bonne chère« ), le restaurant de Kim et Géraud Gary-Bobo, s’est fait sa place avec aisance. Face à la mairie, dans une rue passante, trait d’union entre l’animation du Cours Saleya et celle de la Place Massena, ce bistrot a déjà le mérite de sa situation stratégique. Ce jeune couple travaille en famille et son personnel assure un service aimable et prévenant.
La cuisine partiellement vitrée est l’attraction centrale de la salle. La décoration, jouant l’actuel avec les vieilles pierres, apporte une avenante ambiance, comme en terrasse, lieu de prédilection selon météo. C’est à l’Institut Paul Bocuse où ils ont obtenu leur diplôme que Kim (promotion 2012) et Géraud (promotion 2007) se sont connus. Il s’est perfectionné à la Cour des Loges, chez Guy Lassausaie et au Royal Bellecour à Lyon, tandis qu’elle a fréquenté aussi les fourneaux des Trois Dômes, au Sofitel Bellecour.
C’est auprès d’Alain Dutournier, au Carré des Feuillants à Paris, de Mathieu Viannay à la Mère Brazier et chez Joël Robuchon au Métropole Monaco, qu’il a achevé sa formation. Ils n’ont pas oublié les belles leçons apprises. Témoins l’ardoise malicieuse, au déjeuner, comme la carte, au dîner, qui sont malignement bistrotières, chantant les typicités « nissardes » comme le sud-ouest inspiré par le passage chez Dutournier. La partageuse pissaladière maison a de quoi mettre en appétit.
Avec l’œuf bio mimosa, estragon et cœur de sucrine, petite salade César, thon mi-cuit et anchois fumé, on on se laisse embarquer par les fulgurances gustatives du chef. Les pommes de terre finement coupées comme un risotto, pesto de roquette, le cabillaud demi-sel rôti, son écrasée de pommes de terre aux olives et tartare de tomates et le magret de canard fermier, pommes grenailles confites et petits légumes, forment de réjouissantes assiettes où le chichi n’a pas lieu d’être. Avec son acidité maitrisée, la tarte au citron meringuée passe toute seule.
Le soleil est de la partie, le Saint-Victorin rosé aussi et avec la gentillesse et le sérieux de Géraud et Kim, on se dit que voilà une table sympa à recommander à ses amis chers.
Certes les plats y sont bons mais j’ai été extrêmement choquée par le comportement du personnel et le gérant qui ont refusé que des patients diabétiques se servent sur les sucres disposés à l’attention des buveurs de café. On était un groupe de professionnels de santé et de patients et nous avez bien réglé une NOTE de 350€. C’est quand-même bien plus que le café pour lequel ce sucre est prévu! Répondre à une personne ayant un diabète « on me l’a jamais fait celle là » en pensant qu’elle ment: c’est juste inhumain. Ignorance totale, non car une patiente leur à bien montré son dispositif médical (pompe à insuline) avec des explications. Pour eux (fine bouche), ce sucre est fait pour ceux qui paient le café » ! Et les 350€ alors ? Tout n’est pas que argent dans la vie. Par pitié renseignez- vous pour avoir un minimum de savoir vivre sur la pathologie du diabète parce si vous attendez qu’une personne diabètique en hypoglycémie vous paie le café pour pouvoir toucher au sucre: vous finirez par appeler un jour les secours pour de malaise d’hypoglycémie alors qu’il suffisait juste d’accorder 3morceaux de sucre! Et puis: répondre à cette jeune dame diabetique: « c’est pas marqué sur votre front » c’est inhumain. La patiente à reposé le sucre sur demande du gérant mais l’infirmière que je suis à gardé les 4 morceaux de sucre par nécessité pour le patient…. Quelle honte !
Chaque plat est dressé avec Art et les nuances de goûts sont toujours au rendez vous. Je conseil à tous les niçois de faire l’expérience d’un repas réussi.
Chaque plat est dressé avec Art et les nuances de goûts sont toujours au rendez vous. Je conseil à tous les niçois de faire l’expérience d’un repas réussi.