Le Vivarais
« Lyon: un bouchon de luxe de père en fille »
William et Audrey Jacquier © Maurice Rougemont
Un bouchon de luxe, une table bourgeoise, un lieu accort? Ou un endroit lyonnais avant tout, difficilement définissable: voilà la table de William Jacquier. Ce MOF 1996, formé chez Orsi, Gervais, Pignol, qui est la gentillesse et la modestie même a repris dans la discrétion ce qui fut la maison de Roger Duffaud, autre MOF, formé lui chez Chapel. Nous sommes près de la place Bellecour et des quais du Rhône. Les tables sont bien nappées, la mise soignée. Le lieu sort de l’orbite bouchon, même si la carte et l’esprit y ramènent.
Joli pâté en croûte Richelieu évidemment maison (foie gras, maigre de veau, blanc de volaille, morilles, pistaches), parfait de foies de blonds, verrine de brandade à l‘œuf poché et tête de veau sauce gribiche, mitonnés conjointement par le fort sérieux William relayée par sa fille Audrey, éduquée par lui, vaut la halte et la dégustation. Les desserts (gâteau de riz, île flottante, tarte au chocolat) sont des douceurs d’enfance.
Pâté en croûte © Maurice Rougemont
Critiques précédentes injustes d’un « bobo »?Menu à 39 € très bien. Foie gras maison très agréable, dos de sandre sur duxelle de céleri. Cuisson bien maîtrisée. Entré par hasard mais ravi.
Incomprehensible! Le pate en croute-commande suivant les bons conseils du maitre de ce blog- se revele un desastre: bords lateraux mals cuits et pateux,ceux du dessus trop cuits et tous secs, la farce fade, le foie gras bien chiche en depit de la qualification de « Richelieu » pompeusement accolee au-dit pate, le tout curieusement « monte » en biais! Pour un MOF, un comble! Le reste du diner est au diapason: terne et sans ame! C’etait un Jeudi soir et la salle etait vide, si ce n’est un petit groupe d’ etudiants venus rendre hommage a leur ancien professeur. Ils semblent etre les seuls….