Lyon: une histoire de bouchons

Article du 9 février 2011

Relevé sur la vitre du Café des Fédérations © GP

Lyon bouge, mais Lyon demeure. Les tables tendance, les nouveaux cafés en vogue, les tables des jeunes loups qui ont fait leurs classes chez Bocuse, Lacombe, Blanc et consorts, les Japonais de service ou les Italiens de hasard n’ont pas éclipsé les bouchons de service. Lyon demeure et son bel esprit, veux-je dire, à travers eux. J’en ai retrouvé beaucoup. Avec Maurice Rougemont, mon photographe fidèle, nous avons goûté la quenelle ici, le poulet au vinaigre là, le tablier de sapeur là encore, sans omettre la tarte aux pralines, le saint-marcellin et le beaujolais en pot. Traqué la bonne humeur cachée sous la mauvaise apparente.

Maurice chez Arlette Hugon, rue Pizay © GP

Lyon a faim, continue sur sa lancée plus que centenaire. « Capitale mondiale de la gastronomie« , comme le suggéra le prince Cur après un banquet trop arrosé? Peut être pas. Mais une sacrée ville de gueule,  une formidable garde-manger, un authentique carrefour de l’art de vivre, une principauté de la bonne chère, un QG pour gourmets/gourmands de tout poil… Assurément, Lyon vaut bien, toujours et plus que jamais, une messe gourmande.

Yves Rivoiron et Maurice Rougemont (dubitatif) © GP

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Publié le 9 février 2011 par
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