Pink Mamma
« Paris 9e : l’Italie populaire et carnassière de Pink Mamma »
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On vous en a tellement parlé de ce Big Mamma Group, qui se développe du 11e (Obermamma, EastMamma), au 17e (Mammaprimi), jusqu’à la Bourse (Popolare) et au Marais (Big Love Café) que vous allez dire qu’on radote. Vous avez tort: la manière change, le lieu aussi. Certes, il y a toujours, pour les promoteurs maison, le duo malicieux Tigrane Seydoux et Victor Lugger, l’art et la volonté de montrer une Italie en technicolor, avec, cette fois-ci, un cadre incroyable, sur quatre niveaux, avec trois étages, un rez de chaussée bouillonnant, un speakeasy rouge en sous-sol, plus une façade rose, néo-art-déco.
C’est bourré du bas en haut (une splendide verrière avec plantes). Il y a les côtés pizzeria, rôtissoire, cuisine en tout genre, des produits en direct de la Botte toujours au « top » du genre, des vins splendides et fruités, de la gaité, des produits de grande qualité, plus des viandes superbes, de la nouveauté à gogo, avec un T’bone façon côtelette florentine avec sa sauce vierge à se pâmer (la viande elle-même, le côté grillé/moelleux, l’accompagnement), les pommes sautées (genre patatines). On ne viendrait juste que pour eux et elles…
Mais il y a aussi les pizzas comme ailleurs, dans les autres maisons du groupe, avec une Mammargherita toujours fameuse, avec mozza authentique et tomates de San Marzano, des pâtes aux truffes, de la burrata au safran, crème et pâtes maison, de la coppa à se pourlécher, du cullatello qui est l’aristo du jambon de Parme. Mais aussi, pour l’été, le gaspacho napolitain avec toujours les tomates de San Marzano, mais aussi de la pastèque, des crevettes, des desserts à tomber à la renverse, comme l’Italian Sundae (glace fleur de lait, gianduja, brownie crunchy, framboise) à s’en faire péter la sous-ventrière, même si on est là entre gens bien élevés.
On oubliait la panna cotta avec sa grappa et sa compotée de pêches à la lavande, le virgin mojito pastèque avec granité citron, sablé aux amandes, le double choco love, le « tigramisu »… N’en jetez plus ? Mais le chapitre des vins mériterait un paragraphe à part. Buvez le sangiovese des Abruzzes Gran Sasso : à siroter comme un élixir de jeunesse. Ps: la maison a-t-elle un défaut? Evidemment, l’absence de réservation… Mais c’est ouvert tous les jours et les tarifs sont sages pour tant de bonheur.