Food
« Paris 4e: le coup de food de Marie »
Article Archivé
Selon nos dernières informations l'article fait référence à des informations qui sont maintenant obsolètes.
Cet article est donc archivé.
Notre avocat gourmet Didier Chambeau a retrouvé la place de Marie Steinberg dans le Marais. Bonne affaire à suivre…
Marie, Olivier et leur équipe © DC
Marie Steinberg que nous avons connue germanopratine chez Marie & Fils, puis au cœur du village Saint-Paul, chez Cru, récidive depuis plusieurs mois dans ce quartier chargé d’histoire, après avoir décidé de mettre de grands plats dans de jolies assiettes à partager, sur le thème d’une bistronomie astucieuse. Dans cette ancienne boulangerie atypique, l’espace de vente et le fournil ont laissé place à une salle restructurée en profondeur dans le style contemporain.
Le bar © DC
Poutres et pierres sont conservées et les « affiches photos » éphémères évoluent sur les murs au gré de la chine et des découvertes de Marie. De hauts tabourets entourent un comptoir carré où sont préparés les plats froids. Le décor est mis en valeur par un mobilier design des années 50 du créateur Friso Kramer. Sorti du concept entrée plat dessert, on propose une foultitude de petites assiettes très raisonnablement tarifées qui permettent de déguster, découvrir, se rassasier et surtout partager.
Coques poêlées © DC
Du froid, on passe au chaud, du chaud, on repasse au froid, car pour Marie toute règle est proscrite. Olivier Chapuis, chef autodidacte, a de toute évidence de sérieuses bases avec son passé de restaurateur puis de traiteur. Il ne badine pas avec la qualité des produits: viviers de Roscoff, safran du bord de mer, volaille et viande bio tout comme les légumes. Sur le tableau noir et à la craie, se dévoile un inventaire à la Prévert, déclinaison de mises en bouche qui régalent : fines tranches de jambon de bœuf, feuilles de museau pata negra, anchois de cantabrique ou la terrine du jour, maison bien sûr, canard et foie gras, les assiettes défilent !
Poireaux vinaigrette à la grenade © DC
Délicieux poulpe grillé à la confiture de poivron rouge au chorizo, succulent bar rôti avec ses fèves, asperges vertes et petits pois, rouget à l’unilatéral avec un aïoli de petits pois ou dos de saumon fumé confit aux écorces de bergamote. Autant venir nombreux pour partager tout cela, tarifé de 8 à 11 € l’assiette … On revient sur les poireaux vinaigrette à la grenade avant de repartir sur un superbe pigeon laqué au poivre Tellichery, superbement fondant, des coques poêlées ou le navet en trois versions.
Rouget à l’unilatéral © DC
Une cuisine savoureuse, de l’esthétisme dans chaque assiette et des saveurs franches: voilà comment on passe une soirée de partage. Les desserts sont gourmands, entre sablé aux fruits rouges et tatin aux pommes. Sans oublier le pain de chez Ten Belles, avec une mie fondante et une croûte à croquer. La cave est petite et astucieuse. Marie créée un nouvel espace et relève le défi avec enthousiasme. Voilà un endroit qui plait assurément pour un diner de copains aimant partager, un lieu fashion sans être victime pour faire et se faire plaisir sans courir à la ruine.
Tatin aux pommes © DC
Génialement délicieux !
Bonjour,
Monsieur Pudlowski, avec tout le respect que nous vous devons ainsi qu’au personnel de ce restaurant, nous tenions à vous informer des manœuvres peu scrupuleuses de ce cher Olivier Chapuis, dont vous vantez les mérites dans votre article.
Comment parler sérieusement et sans sourire d’expérience de traiteur? Monsieur Chapuis ne vous a vraisemblablement pas informé du fait qu’il était actuellement concerné par une procédure pénale diligentée par la quinzaine de couples qu’il a planté le jour de leur mariage après avoir encaissé les dizaines de milliers d’euros que ces amateurs de gastronomie enivrés d’amour et de confiance en la nature humaine lui ont versé pour assurer ce qui devait être le plus beau jour de leur vie.
Pourtant le jour J, ces couples n’ont, eu à goûter que le goût de l’amertume et de la tristesse que Monsieur Chapuis leur avait servi sur un plateau. Pas de cocktail, pas d’animation culinaire, pas de repas…
Difficile dans ces conditions, de parler d’autodictate. Vous avez visiblement, vous aussi été victime de ses beaux mots…
Monsieur Pudlowski, c’est par amour de la gastronomie et de votre travail et dans un soucis de vérité que nous vous demandons à minima de bien vouloir supprimer la référence à Monsieur CHAPUIS dans votre article.
Bien cordialement,
Laura Goasdoué