Rampoldi
« Monaco : Rampoldi, le retour »
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Notre correspondant de la Cote d’Azur a revisité le nouveau Rampoldi qui fête l’Italie façon luxe dans la Principauté monégasque.
Fondé en 1946, Rampoldi était une institution à Monaco, une sorte de Lipp italo-monégasque, proche du Café de Paris. Luciano Disaro ex-proche collaborateur de Régine pour l’ouverture de ses clubs de par le monde, l’avait rendu célèbre durant quatre décennies. La qualité de la cuisine et l’accueil personnel étaient sa marque de fabrique, gage de son succès.
Depuis 2016, après quatre années de fermeture, le nouveau Rampoldi a rouvert avec des volumes revus de fond en comble : bar, fumoir/club à cigares avec sa centaine de coffres privés et un espace lounge avec écran géant, réservé aux futurs membres. La décoration faite de matériaux précieux est dans l’air du temps monégasque.
L’atmosphère est feutrée le midi, conviviale le soir avec pianiste et chanteuse. Passé par la grande hôtellerie et la restauration à thème dont la direction du Buddha Bar voisin, Éric Gorjux en est le directeur d’exploitation. Assisté de Massimo que l’on a connu au Grand-Hôtel du Cap-Ferrat, il y fait régner un service discret et attentionné mettant à l’aise ses hôtes.
Antonio Salvatore, 33 ans, formé en Italie, Espagne, Angleterre et en Russie, y mitonne une cuisine teintée transalpine bien dans l’esprit maison. Sa façon de réinterpréter le vitello tonnato et les petits calamars poêlés aux artichauts séduisent. La carte terre/mer révèle aussi une belle collection de carpaccios, tartares (le Rampoldi, bœuf, caviar Royal Premium, délicieusement show-of), pizzas (celle du chef aux truffes noires, en ouverture), pâtes dont les spaghetti aux palourdes, risottos, ainsi, le safrané avec joue de bœuf en offre un bel exemple.
En issue, on aime la façon du chef à revisiter tiramisu et profiterole avec légèreté et justes saveurs. Comme le Phoenix renaît de ses cendres, Rampoldi est bien parti pour encore faire les beaux jours d’une clientèle monégasque qui en avait fait son restaurant de cœur.
j’ai travaillé avec Luciano dès son rachat en 1980 et je suis ravi de voir ou il a amener cet endroit de rêves et travailler avec lui était une fête de tout les jours et pas un travail une jeunesse pour moi inoubliable et un raffinement inégalé propre à Lciano et j’espère qu il se porte à merveille cela étant il est splendide actuellement vous pourrez lui transmettre toute mon affection Patrick Minciaroni-Fauchery Cordialement.