Mary Chocolatier
« Bruxelles : le chocolat snob selon Mary »
Article du 2 avril 2017
La maison existe depuis 1919, la boutique des galeries royales Saint-Hubert est belle comme une bijouterie, la vendeuse ne sourit que lorsqu’elle se brûle. Les chocolats ? Précieux, volontiers sucrés, avec des « manons » à la vanille, moka ou chocolat, « florentine », mousse chocolat au lait farcie de nougatine ou « royale », lait et fève de tonka, ou encore « blanche », praliné noisettes et amandes, qui ne convainquent pas forcément l’amateur de cacao amer. Egalement, des caramels, truffes et massepains présentés comme des bijoux quoique sans trop d’âme. Tarifs sans aménité.
Vous avez sans aucun doute raison, et l’on peut mettre également certains autres chocolatiers dans le même panier.
C’est une tendance de fond à Bruxelles où les enseignes des chocolatiers se sont multipliées à en devenir étouffantes. A noter en plus la disparition de commerces de proximité qui ne peuvent tenir face à la surenchère.
Et malgré cette offre très vaste les prix flambent (sans commune mesure avec l’augmentation du prix de la matière première).
Alors qu’ils ne proposent pas de réelle qualité, il faudrait que ces chocolatiers redescendent sur terre et ne donnent pas la flagorneuse impression au touriste et consommateur qu’il acquiert un met de luxe et que les prix soient plus modérés.