Jaja
« Jaja selon Didier (Paris 4e) »
Didier Chambeau, notre avocat gourmet, a jugé Jaja d’un regard bienveillant. A vous de jauger cette demeure en retour… Voici son verdict.
Bellota et terrine © Didier Chambeau
Au fond d’une cour, plongée en plein marais, une belle verrière en façade offre une totale visibilité sur la salle. Un parquet en bois clair, des tables en bois, des chaises noires, des poutres peintes en blanc, un comptoir au milieu pour les convives qui aiment manger perchés, des luminaires rouge, le décor est simple, looké et fonctionne. Aux commandes, le trio de choc qui n’en est pas à son coup d’essai puisque du Glou rue Vieille du Temple, ils ont doublé la mise pour devenir Jaja. Avec un nom pareil, honneur est fait à la cave, peut être un peu trop chère pour une jeune clientèle.
L'entrecôte © Didier Chambeau
Le jambon Ibérico bellota de Salamanque, avec amandes grillées, servi généreusement est convivial pour la mise en appétit, encore davantage avec un beau flacon côtes du Rhône blanc. La terrine de queue de bœuf au foie gras est gourmande et rustique en diable, la crème de châtaignes, émulsion de lard fumé et poitrine crispy rappelle les valeurs campagnardes. La grosse entrecôte de Salers est fondante et cuite juste comme il faut, accompagnée de pommes grenailles fondantes. Les linguine artisanales au coquillages et safran délicieusement parfumées seraient presque parfaites si la cuisson n’était à la française… On vous demande toujours la cuisson de la viande, on ne se préoccupe jamais de celle des pâtes …
Les linguine © Didier Chambeau
Le patchwork de fromages de saison est bien vu, et si on veut finir sur une vraie douceur, le tiramisu à la crème de marrons glacés est carrément craquant. Ouvert le dimanche, bien tenu avec un service jeune très attentif, dans le ton d’un quartier qui cherche toujours à épater dans le confort bobo, pour sûr on retiendra l’adresse.
La salle à manger © Didier Chambeau
Pas si facile dans Paris de trouver un restaurant où les plats sont réellements fait maison. J’ai moi aussi eu le coup de coeur pour cette petite adresse au milieu du Marais, bien caché au fond de ce petit jardin. Pourtant il ne faut pas être trop gourmand s’il l’on souhaite s’en tirer pour pas trop cher. La suite de mes impressions très bientôt avec missbisou.wordpress.com.
il ne faut surtout pas y aller pour la cuisine mais pour la terrasse, est ce suffisant?
prix indécents pour la cuisine proposée: 16 euros pour 4 asperges et leur sauce… 18 euros pour un burger canard fromage de brebis au final sans fraîcheur et plutôt écoeurant… le lieu pourrait être sympathique, il n’est que prétention.
le genre d’adresse difficile à recommander, pouvant basculer très vite dans le branchouille chicouille désagréable ! j’étais donc sur mes gardes et finalement je reconnais la perspicacité de Me Chambeau ! Service avenant et attentionné, Un médaillon de volaille sur risootto aux morilles et un navarin d’agneau plus que corrects, belle carte des vins quoiqu’avec une disposition pertubante pour trouver un joli flacon ( Bandol) ,
En tous cas mieux que le Glou voisin du même tenancier
Je suis déçue par l’ensemble des prestations. Seul Le Bellota était à la hauteur. Impossible d’avaler La palette de porc tellement la viande était sèche, le fond de sauce qui l’accompagnait pratiquement inexistant et les lentilles trop cuites. Le « risotto »,une usurpation!!
L’eau gazeuse affreuse.
Trop médiatisé, déjà la grosse tête..!
L’accueil vraiment quelconque et désinvolte.
Dommage, ce lieu pourrait être bien sympathique au fond de cette petite cours végétalisée!
Mercredi 2 Mars. Nous avons choisi les plats du marché proposés alors le bilan ? risotto aux champignons en entrée, bien exécuté riz comme il faut, et parmentier de boeuf d’Aubrac a se lécher les doigts.
Désert par contre quelconque.
Un vin taillé pour le parmentier un Moure Negre de bien choisi.
Bilan positif.
Comme Didier Chambeau, j’ai trouvé le service très attentif et le lieu très agréable, mais je suis plus réservée sur les plats de résistance. L’entrecôte un poil trop cuite et la polenta accompagnant le wok de volaille carrément ratée. Heureusement le dessert rattrapait le tout.
Au final je trouve que assiettes ne reflètent pas les prix affichés à la carte, qui sont assez élevés. Certainement que l’on paye un peu l’emplacement de rêve de ce nouveau resto.
Super Accueil
Plats Exquis, Sauces à se lecher les doigts.