La SNCF, c’est dégueulasse
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Mon repas dégueulasse © GP
Ce n’est guère mon genre de me plaindre de ce qu’on mange à bord d’un train ou d’un avion. Un croque monsieur bien chaud avec son fromage dégoulinant et un Coca Light suffisent à mon bonheur. Mais quand le mur du son est dépassé, je suis comme tout le monde: je râle et je gueule.
L’an passé, à la même époque et sur le même train, un mauvais croque-monsieur, mal réchauffé (le préposé à la chose s’y était mis trois fois de suite), m’avait rendu malade. Cette fois-ci, dans le TGV 6569 Paris-Bellegarde-Genève, j’ai été prudent. Du moins, le pensai-je. J’ai demandé le sandwich suédois au thon: aux abonnés absents. Je me suis rabattu sur le sandwich poulet crudités. Verdict: un pain ramolli avec sa mie spongieuse, sa croûte granuleuse renfermant des morceaux indistincts de poulet et des bâtonnets de légumes badigeonnés de mayonnaise fadasse.
Je passe sur le risotto de légumes, avec son riz trop cuit, la salade de petites pâtes tomatées (un chef d’oeuvre en regarde du reste) ou le yaourt nature (pour lequel on a oublié de nous donner une cuiller). Bref, de la m…, mal servie, et je suis poli. Dire que nous sommes dans le pays dont le repas vient d’être classé au patrimoine mondial de l’humanité et qu’une société publique ose servir ce genre de choses (en des formules dites Saveurs ou Fraîcheurs de 6,90 € à 12,90 €)! M. Guillaume Pépy, je vous en prie, faites quelque chose!
Comme ce monsieur Pierre,
je n’ai pas donné un sou depuis 20ans pour manger ce dont vous faites un article!!!
Ma petite thermos, mes sandwichs et un bon livre et zou, pourvu qu’on arrive à l’heure!
Bonjour, que de mauvaise fois 🙂 ! Excusez moi mais vous voyez bien dans quelles conditions sont préparés les repas ! Pas de place, un pauvre micro-onde, 2 frigos, vous ne pouvez pas espérer en plus manger comme chez Cojean !!
Je consomme comme certainement des millions de personne à bord du TGV et j’ai toujours trouvé mon bonheur : les pâtes sont bonnes, le tiramisu excellent, le sandwich au jambon très correct… et tout cela pour un prix acceptable. Rappelons nous qu’un simple plat du jour à Lyon coûte près de 15€, une pizza de base plus de 13€ ! Une entrée + un plat chaud + une boisson = 12€90 sur le TGV. Au fait, le menu fraicheur n’existe pas sur TGV …
En tout cas. Bravo pour ce blog !
Merci!
Je suis étonné par le commentaire de Khmervic sur le fait qu’il y avait des repas de qualité dans les trains dans les 70’s. Il me semble que c’était au contraire pire que maintenant ! Les sandwich tout plats absolument infects.. En tout cas, article sympa et léger
Habituellement, si cela doit être, je suis un peu comme Gilles, un croque et une boisson, le « fameux » croque-monsieur SNCF c’est un standard ni bon/ni mauvais mais on sait ce qu’on a! L’aventure des salades et autres sandwichs ne m’a jamais tenté, pas assez l’amour du risque 😉
Oui la SNCF a toujours été la verrue de notre gastronomie, mais globalement (moi qui prend le TGV très souvent ), cela s’est plutôt amélioré. Le tiramisu est pas mal, les lasagnes aussi …Le café arabica très correct et meilleur que dans pas mal de bistrots. Dommage qu’ils aient retiré la mousse au chocolat artisanale qui était un pur délice… Les plats cuisinés sont plutôt meilleurs que les sandwichs. Cela dit, on pourrait mieux faire et proposer un fromage digne de ce nom, mais là il y a du boulot et pas qu’à la SNCF!!
content de vous retrouver Gilles, mon dernier « contact » avec vous était le guides des winstub …
je sens que je vais suivre ce blog de près !
Vous avez raison pour les prix. Mais quand c’est mauvais, c’est toujours trop cher!
salut à tous
la critique est pertinente et à lieu d’être. C’est vrai qu’on peut venir avec ses propres victuailles, … à l’aller ! Bien souvent sur le retour on est moins bien organisé! Juste un mot sur le prix: il est très difficile de le critiquer, imaginez que sur 2 ou 3 voyages/jour il faut sortir la paie du serveur, celle de son chef, la location de la guitoune et le (si faible soit il) prix des ingrédients et leur conditionnement.
Cela dit rien n’excuse la mauvaise qualité des repas !
cordialement
Je me permets quand même d’abonder dans le sens de M. Pudlowski. N’oublions pas notre classement au patrimoine mondial! Je me souviens avec nostalgie de formidables repas, dans les années 70, à bord de trains sncf qui avaient un vrai wagon restaurant, où j’ai mangé par exemple, une andouillette fraîchement grillée et de qualité. Et plus récemment, de repas tout à fait convenables à bord d’Air France et d’Air Vietnam, arrosés au Champagne Piper Heidsieck. La SNCF peut quand même faire un effort pour nous sauver du déshonneur…
a l’attention d’Etienne
pour la SNCF nourrir ses clients suivant la distance est
une obligation,c’est pourquoi elle octroit une subvention à ses
ou son concessionnaire
le commentaire de Pierre est évidemment censé
je comprends aussi Gilles P. quand on paie c’est toujours douloureux
il aurait pu attendre qu’on lui serve un délicieux casse croute à son hotel
au pire, vu le nombre de restaurants de qualité qui sont son quotidien
il n’était pas en manque…
Cher Monsieur, j’apprécie beaucoup vos chroniques que je suis quotidiennement, mais ce soir votre coup de gueule me semble un peu inutile. Tout le monde sait que les victuailles vendues à bord des transports publics (trains, mais aussi ferry comme la SNCM et compagnies aériennes low-cost)sont hors de prix et peu ragoutantes. C’est du vol, mais personne n’est obligé de se restaurer au restaurant du bord. Y a moyen de faire autrement. Moi, ça fait 30 ans que je n’ai plus donné un centime à la SNCF à bord d’un TGV. Par contre, à chaque départ j’ai mon casse-croute dans mon sac, préparé chez moi avec des produits frais achetés dans mes commerces de proximité. Ca me prend 5 minutes pour le préparer, c’est bon et ça coûte trois francs six sous. Alors, de grâce, gardez votre talent et votre perspicacité pour les bonnes (ou mauvaises) tables de notre beau pays et ne perdez pas de temps avec la SNCF pour qui, par les temps qui courent, il y a d’autres problèmes à régler que la qualité des sandwichs.
Pour apporter de l’eau à votre moulin, je dirai que l’on a « privatisé » les services wagon-restaurant, à la SNCF, au motif que la qualité n’était pas au rendez-vous. Tout le monde connaît la ritournelle autour des « sandwichs SNCF » . Bref, aujourd’hui, c’est clair les formules saveurs ont fait leurs preuves. J’ajoute que pour le prix que l’on paie, on a le droit au sourire et à un approvisionnement suffisant.
Par ailleurs, je m’interroge sur la recherche du profit à outrance dont le client (comme le personnel) est victime? A force de tirer sur les coûts, on arrive à faire du bronze à haute valeur ajouté.