Kaffeehaus
« Paris 17e: les délices germains de Ralf Edeler »
De lui, vous savez à peu près tout. Ralf Edeler, fut chez lui, rue de Lévis à l’Ecureuil, après être passé – excusez du peu – chez Fauchon à Paris, Wittamer à Bruxelles, Harrod’s à Londres, sans omettre Potel & Chabot. Ce natif du Rheingau est revenu à ses origines avec cette exquise « maison de café », dédiée à « la gastronomie allemande et de l’Est » (c’est le sous-titre de l’enseigne). Le lieu est cosy, le premier étage « gemütlich » avec ses recoins boisés, et tout ce qui se propose là, à goûter sur place ou à emporter, est à croquer. Gâteau Forêt Noire, strudel aux griottes, linzer à la confiture, « lebkuchen » (pain d’épices) comme à Nuremberg et leckerli (feuilleté aux pains d’épices) comme à Bâle sont splendides. On raffole aussi de la craquante tarte aux noix. Et on peut prendre le temps de tout goûter sur place. Un vrai palais de Dame Tartine… ou la maison d’Hansel et Gretel.
Je découvrir avec surprise l’avis ci dessus.. Pour avoir visité ce grand monsieur de la pâtisserie, fort humble et discret au demeurant.. j’émets des doutes profonds sur le caractère « gélatineux ».Il n’en utilise pas de gélatine mais sait choisir ses matières premières! Ce sont des techniques de pâtisseries différentes de ce dont on a l’habitude en France. Sa Forêt noire est au combien subtile et équilibré.
Signé Marc Henry, jeune pâtissier qui aimerait avoir cette finesse chez tous ses employeurs!
Quelle déception ! Moi qui pensait retrouver les délices du Stubli !
Chou à la crème au chocolat : pâte à chou épaisse et dure, crème gélatineuse
Forêt noire : cerises collantes, aucune finesse
Strudel aux pommes : pâte épaisse.
En bref aucune finesse, aucune légèreté, aucun plaisir.
Pour le strudel, celui de Finkelstein rue des rosiers est infiniment meilleur