Mokus l'Ecureuil

Le décor © GP

Le décor est rigolo, sur le mode néo-industriel et new-yorkais, le service non stop pratique, l’accueil souriant, le personnel vif, prompt, gentil tout plein, l’ambition gourmande évidemment modérée, mais la générosité avec des plats que l’on peut aisément partager entre amis ou en famille, sur de grandes tables de bois. On vient là dans la gaîté et la décontraction goûter des pizzas, honnêtes, fraîches, quoique simplettes, sans vraie finesse. La Margherita gentillette avec ses bords un peu grossiers et sa franche épaisseur en est une belle illustration.

Pizza Margherita © GP

On y ajoute des pâtes généreuses, comme cette timbale de ravioli de chèvre et épinards (avec hélas des baies roses qui en gâtent un peu le goût), des burgers, avec de la viande d’Aubrac, rappelant les origines aveyronnaise du patron, Eddy Bénézet, qui possèdent quelques brasseries dans Paris, dont le Coq, place du Trocadéro, qui se trouve quasiment en face. Les vins au verre sont bien choisis et tarifés avec modération (3,50 €), comme ce Primitivo des Pouilles, de  Borgo San Leo, très fruité.

Ravioli chèvre et épinards © GP

Et on n’oublie pas, in fine, la glace vanille turbinée minute à l’italienne (même si elle manque un brin de goût de vanille…) présentée avec la garniture de son choix (amarena, caramel au beurre salé, chocolat ou noisettes) qui fait gentiment retomber en enfance.

Glace vanille, caramel au beurre salé © GP

Mokus l’Ecureuil, 116, avenue Kléber Paris 16e