Le George au Four Seasons George V
« Paris 8e : l’Italie selon Zanoni »
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On vous a évidemment parlé de cette table méditerranéenne, qui est la « botte », pas si secrète que ça, mais très italienne, du George V. Le lieu a changé de chef: Marco Garfagnini, qui fut le maestro d’Il Lago à Genève, a laissé sa place à Simone Zanoni, une autre vieille connaissance, qui vient lui du Trianon Palace à Versailles. Un Lombard (de Salo, au bord du Lac de Garde) remplace donc un Toscan. Qu’est ce qui change? A vrai dire, pas grand chose…
La cuisine de bord de mer dans un cadre d’orangerie digne de la Côte d’Azur (on se croirait au Cap Ferrat), signé Pierre- Yves Rochon, où l’on regrette juste les nappes blanches d’avant, mise en scène ici par le vrai patron de la maison, le directeur général José Silva, garde son cap et son charme. On trouve ça et là des idées de cuisine d’hiver comme à Mantoue – ainsi avec une exquise soupe de potiron aux cèpes et à l’anguille fumée ou des raviolis mêlant cèpes, confit de veau et truffes blanches. Mais la note italienne « généraliste » est maintenue avec brio.
On égrène pêle-mêle les grosses langoustines à la moutarde de Crémone (magnifiques), l’arancini (le riz façon beignet léger) au thon cru (séducteur), comme le joli bar de ligne poêlé au jus iodé avec ses palourdes, le fin risotto de homard, avec son jus genre bisque safrané, étincelant, les gourmands ravioli del plin, pintade et truffe noire : bref, du beau, du vif, du savoureux, sur lequel le jeune sommelier toscan, formé jadis chez Pinchiorri à Florence et vu il y a peu au Ritz, Gabriele Del Carlo, trouve des accords en finesse.
Un blanc piémontais Roero Arneis de chez Vietti, un autre blanc, mais sicilien cette fois, Etna Bianco signé Benanti, un suave toscan rosso di Montalcino Ventolaio griffé Luigi Fanti ou encore un barolo expansif Serra Lunga de chez Pira sont quelques uns des flacons charmeurs qui vous font accomplir un tour de l’Italie du vin, avant les desserts de choix que sont le légérissime « biancomangiare » ou blanc manger à la vanille, le tiramisu nouvelle vague et l’incroyable poire Belle Hélène revisitée en finesse et légèreté. Cette Italie là , chapeautée par le séducteur Zanoni, on en redemande !
Coup de cÅ“ur pour moi également, le meilleur restaurant italien que j’ai fait à ce jour, c’est quasiment niveau 2 étoiles.
bonjour
Mes meilleurs voeux
Tres belles presentation..des plats qui donne envie
Continué et felicitation
J’ espere un repas dans cette belle maison
Dray raymond