Ernest & Valentin
« Paris 3e: les jolis pains d’Ernest et Valentin »
Ernest et Valentin ? Deux frères qui ne s’appellent ni Ernest ni Valentin, mais Bradley et Logan Lafond, possèdent une boutique dans le 12e, au 225 rue de Charenton, comme ici même, face au métro Art et Métiers, genre échoppe à l’ancienne. Baguette, gros de campagne au levain, pâtisseries exquises, comme ce délicat chou aux poires avec sa crème légère caramel au beurre salé, cette religieuse fraise/passion ou ces éclairs multi-couleurs et multi-saveurs: tout fait envie. Bradley et Logan, deux jeunes anciens de la finance et de l’import-export, ont appris le métier sur le tas et insufflé une belle âme à leur maison.
Moi je veux parler de leur offre « to good to go » étant une adepte de cette offre dans mon quartier j’ai essayé la boulangerie citée la 1ere fois on nous dit « là il n’y a plus grand chose mais la prochaine fois ce sera mieux et plus copieux » tout étant délicieux j’ai retenté aujourd’hui et là encore une femme revèche nous dit qu’il ne faut pas faire cela le samedi alors que c’est eux qui le propose et nous sommes repartis avec un fromage blanc 1 jus d’orange et une compote il a fallut presque pleuré pour avoir 1 baguette en plus. Ils ne sont absolument pas obligés de s’inscrire sur to good to go (un site pour éviter le gaspillage) mais si ils le font ils doivent mettre de coté des marchandises aux personnes qui se sont inscrites; Mal reçu, mal servi limite on les ennuyait… qu’ils se désabonnent de to good to go et tout ira mieux. J’étais vraiment en colère et la personne devant moi aussi. Pourtant tout est délicieux là dessus je suis d’accord avec la cliente en colère ci dessus.
CLIENTS EN COLERE,
ERNEST & VALENTIN des boulangers hors du commun, c’est certain ;
L’un et l’autre diplômés d’une école de commerce, ils se sont lancés avec bonheur dans la boulange.
Acquéreurs d’une boulangerie de quartier située rue de Charenton, qui avait antérieurement déjà développé une belle clientèle et une réputation d’excellence, ils se sont d’abord appliqués avec bonheur à perpétuer la tradition.
Las, les démons de l’entreprenariat économique les ont tôt rattrapés ; bientôt, l’ouverture d’une deuxième boutique, ailleurs, dans Paris, puis récemment encore une autre … Ils se sont éloignés de la rue de Charenton et ont délégué à du personnel le soin de gérer la boutique.
L’une des conséquences fût le constat d’une certaine dégradation de cette tradition évoquée plus haut : Parmi les nombreux produits de panification, qui faisaient la réputation de cette boulangerie, L’excellente baguette « LORRAINE » fabriquée traditionnellement au levain a d’abord été rebaptisée « ERNESTINE » mais si elle est toujours bien levée et croustillante, elle a aujourd’hui un goût sucré un peu brioché, celui de la baguette que l’on trouve, assez communément aussi, ailleurs, et elle a en revanche perdu son petit goût sûret et avec lui, son cachet inimitable ; quel dommage !
Mais il en est une autre, le départ au cours du temps d’un personnel bien formé et qualifié, peut-être transféré dans les autres boutiques pour satisfaire cette nouvelle clientèle, et son remplacement par un personnel de moins en moins qualifié de moins en moins impliqué ; un turn-over important
A très court terme maintenant, la clientèle va s’évaporer ; et pour cause
Ce samedi 13 janvier2018 à 18h30 (la boutique ferme à 20h30) IL N’Y AVAIT PLUS DE BAGUETTE « ERNESTINE » et aucune perspective d’un nouvelle fournée…inadéquation de l’offre et de la demande…
Et à nouveau le lendemain, ce dimanche 14 ; à 12h30 plus d « ERNESTINE, revenez à ..14h » ; mais à 14 heures la fournée est encore en cuisson ; il a fallu revenir à 14h30 !
C’est difficilement admissible et ne peut conduire qu’à chercher ailleurs.
Cela après la mésaventure des 24/25 décembre 2017, édifiante :
Samedi 24 décembre, vers 18 h :
• Nous passons réserver 4 baguettes « ERNESTINE » pour le lendemain ;
• Le préposé à la vente se met en devoir de retirer de leur emplacement 4 baguettes pour les mettre de côté
• Nous lui faisons observer que c’est une réservation pour le pain du lendemain que nous voulons…
• Il réplique, oh, pour demain ! Il y en aura…
Le lendemain 25 décembre 12h30…la boutique a sans doute été dévalisée…où la demande mal estimée… nous devrons nous passer de pain le jour de noël…
Il est certainement temps que ERNEST & VALENTIN de la rue de Charenton se ressaisisse