Biscuits Fossier
« Reims: n’oubliez pas Fossier ! »
Au XVIIe siècle, un boulanger rémois a l’idée de cuire deux fois son biscuit, profitant de la chaleur du four à pain après la dernière fournée. Sucre, farine de froment, oeufs, fécule additionnée de blancs d’oeufs, arôme vanillé, sans omettre le colorant qui donne le rose fameux: la recette perdure, même si les conditions de fabrication ont changé.
Charles de Fougeroux, venu en sauveur de chez Brossard, a racheté les deux dernières maisons de tradition locale, Fossier et la Biscuiterie Rémoise. Il les a réunies sous le premier label, ouvrant un nouveau site de production dans la zone d’activité de Neuvillette. On fabrique là, dans des conditions d’hygiène optimum, mais en respectant l’esprit d’avant, aussi le “ goûter de Reims ”, le “ salé ” local et l’exquis sablé & chocolat.
Reste que le biscuit rose demeure l’emblème de la demeure. Des gourmets célèbres, tels Léopold II de Belgique et le Tsar de Russie, en avaient fait un délice aristo. La tradition perdure en se démocratisant. Sa propriété : conserver sa fermeté après été trempé dans le vin blond. Le mariage idéal? Un biscuit rose avec un demi-sec, tel le Rich Réserve de Veuve Clicquot.