San Francisco
« Paris 16e : la gloire des Bianchi »
Un article plus récent sur le même sujet est disponible sur notre site, vous pouvez le retrouver en cliquant ici
Lorenzo et Carlo Bianchi © GP
On aime bien cette table italienne discrète, située au rez de chaussée d’un immeuble années 1950. Le cadre avec stucs, boiseries et fer forgé est modianesque en diable, l’accueil civil, l’ambiance de QG de la presse garanti par les Bianchi, Carlo le père, Lorenzo le fils, qui reçoivent le monde de la télévision assez voisin comme s’il était là en famille. On s’interpelle d’une table à l’autre. Le milieu du sport figure également aux premières loges avec ses dirigeants (l’autre jour Frédéric Thiriez, le président de la Ligue de football professionnel). Bref, si vous voulez voir et être vu, dans cette portion discrète du village d’Auteuil, c’est là qu’il faut venir.
Linguine alle vongle © GP
Reste que le fonds de l’assiette compte aussi. Les Bianchi font venir là la charcuterie de la ferme familiale dans les Marches, soignant la provenance de leur mozzarella di buffala, proposant vitello tonnato, cèpes sautés à l’automne, carpaccio de turbot à l’huile d’olive, sans omettre un registre de pâtes (cuites al dente) de qualité. Spaghetti au thon, poutargue et citron, linguine alle vongole ou taglierini alla primavera avec fèves, asperges, artichauts, petits pois et tomates de Sicile se goûtent avec plaisir.
Spaghetti à la poutargue et au thon © GP
Les jolis flacons toscans (brunello di Montalcino le Potazzine de Gorelli) ou piémontais (barolo Parusso Mariondino) sont tarifés sans outrance et les desserts filent doux (tarte fine aux pommes, « miettes » de feuilleté au sabayon avec fraises et myrtilles). Heureuse maison !
Tarte fine aux pommes © GP
